Plaintes contre le ministre de la Justice : le Parti libéral marocain alerte sur des pratiques douteuses

Estimated read time 4 min read

Le Parti libéral marocain n’y va pas par quatre chemins ! Ils viennent de déposer deux plaintes visant directement Abdellatif Ouahbi, le ministre de la Justice, l’accusant d’être impliqué dans des activités financières et immobilières quelque peu louches, et même de fraude fiscale. Ça commence à sentir mauvais ! L’inquiétude du parti se porte sur la confiance des citoyens envers les institutions, qu’ils estiment mise à mal par ces agissements.

Alors, voilà ce qui se passe vraiment : la première plainte a été posée auprès du ministre de l’Économie et des Finances, et la seconde a été adressée au Premier Président de la Cour des comptes. Les libéraux accusent Ouahbi d’avoir signé un contrat de donation pour sa femme tout en sous-évaluant la valeur réelle du bien. Pas très transparent, on dirait !

Mais ce n’est pas tout. Selon les médias, il aurait réalisé des transactions ultra-important pesant plus de 12 millions de dirhams, principalement pour sortir de dettes d’un prêt immobilier pendant son mandat. Le Parti libéral se demande d’où viennent ces fonds et si cela correspond à ce qu’il a déclaré dans ses documents de patrimoine. Des questions plutôt prudentielles, non ?

Avec cette démarche, le parti réclame un « contrôle en profondeur et urgent sur ces faits », craignant que tout cela n’érode la confiance du grand public dans les institutions. Ils insistent aussi sur la nécessité de rendre publiques les conclusions de l’enquête, histoire de prouver qu’il n’y a rien à cacher.

Dans la seconde plainte, adressée au ministre de l’Économie et des Finances, ils reviennent sur les magouilles immobilières d’Ouahbi. Ils soulignent le contrat de donation à sa femme, rappellent une émission dans laquelle il affirmait pouvoir donner n’importe quelle valeur à un bien, le qualifiant simplement de lien familial, un « don entre époux ». Mais même ça, n’est pas aisé à avaler pour le Parti libéral qui estime cela comme un aveu flagrant de fraude fiscale.

Une remise en question du principe d’égalité devant la loi

Pour le parti, le ministre ne semble pas obéir aux règles du jeu qui sont censées s’appliquer à tous, prenant ainsi la liberté de détourner le chapitre sur l’évaluation des biens, obligation inscrite dans le Code général des impôts. Dispenser un ministre de telles obligations, c’est équivalent à saper les fondements même de la loi !

Encore une fois, ils demandent une enquête urgente afin de lever le voile sur ces incidents. Cela pourrait être déterminant pour les citoyens État pour revenir à une norme dans la confiance des institutions publiques. Au-delà de s’entarter dans une méfiance croissante, le parti réalise que cela pourrait tomber sous le coup de la loi, et aspire à rendre compte de tout dysfonctionnement.

Au passage, le parti ne manque pas de fustiger les agissements de plusieurs membres du gouvernement actuel, les qualifiant de « comportements irresponsables » avec des spéculations d’enrichissement illicite et de conflits d’intérêts. En somme, si cela continue, de sérieux appels au respect des droits des citoyens devront être faits.

En conclusion, le Parti libéral appelle à mettre un terme à ces  » pratiques irresponsables « , exiger du ministre justice qu’il justifie ses actes avec transparence, et qu’il soit soumis à l’examen fiscal adéquat. Ils souhaitent également l’application de l’article 143 relatant la préemption immobilière au profit de l’État et réclament son limogeage. Pour eux, maintenir quelqu’un de cette trempe à ce poste, c’est en fin de compte affaiblir tout l’établissement du droit dans le pays !

Related Posts: