Au Soudan, la Cour centrale d’Omdurman a décidé de condamner à mort un homme du bureau politique du parti Oumma. Pour les membres de ce parti, cette situation démontre que le système judiciaire est devenu un véritable outil de répression, surtout depuis le début des hostilités en 2023. Cette décision inquiète et représente, selon plusieurs personnalités politiques et défenseurs des droits de l’Homme, une instrumentalisation inquiétante de la justice à des fins politiques.
La condamnation de Mohamed Deng, membre influent du parti National Oumma, s’inscrit dans une vague de campagnes d’arrestations et de procès absurdes orchestrées par les militaires. Ces actions ciblent-il les voix s’opposant à la guerre en cours.
Le procès a omis des règles de base du droit, telles que le droit à une défense adéquate. Les accès aux soins médicaux ainsi qu’aux communications avec la famille et les avocats ont été sévèrement limités. De plus, les membres du parti pointent du doigt un procès hautement politizé, construit sur des accusations mensongères et un vrai flou d’organisation. Des allégations de torture et d’intimidation sont également évoquées dans ce contexte.
En réaction, le parti appelle les autres forces politiques et organisations de la société civile à agir rapidement pour mettre un terme à cette farce judiciaire. Ils demandent l’annulation de cette sentence et exigent la libération immédiate de Deng ainsi que de toutes celles et ceux retenus coins de manière arbitraire.
Les groupes de défense des droits de l’Homme interpellent également : le système judiciaire est utilisé pour réprimer les opposants politiques et les militants. Des dizaines de condamnations à mort ont été rendues ces derniers mois à l’encontre des personnes contre Philippe von guerre ou accusées de servir d’espions pour les Forces de soutien rapide.
