Michèle Bernier, à 68 ans, apprécie chaque moment de la vie dans son élégant appartement du IXe arrondissement de Paris. Éloignée de l’agitation du monde du spectacle, elle s’est installée dans un espace qui lui offre la quiétude d’un véritable havre de paix. Dans ce coin tranquille, on reconnaît souvent la comédienne, tant les commerçants que les voisins lui échangent des sourires et des mots amicaux. Avec ce cadre de vie charmant, elle découvre parfois de nouvelles personnalités, preuves d’une vie simple mais joyeuse, qui lui ressemble tant, au point qu’elle ne se cache pas de son bonheur d’y vivre.
Michèle Bernier : « Il y a plein d’artistes dans le coin, c’est super de les croiser »
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Un ancrage dans le quartier depuis presque deux décennies
Vivant dans ce quartier depuis près de vingt ans, Michèle Bernier a su le chérir comme beaucoup de choses précieuses dans la vie. Selon Le Journal de la Maison, ce coin n’est pas juste un lieu de vie, c’est un endroit où elle se sent vraiment chez elle, entourée d’une ambiance chaleureuse et d’un historique culturel riche. C’est son petit paradis citadin, un espace dont elle aurait du mal à se séparer : « Je ne veux pas en partir », confie-t-elle souvent à ses amis.
Un héritage familial dans le IXe
Avec son père, le célèbre Professeur Choron, qui a su lui transmettre cet attachement symbolique à ce quartier, Michèle Bernier a de belles racines ici. En effet, le nom de son père n’a pas été choisi par hasard ; il rendait hommage à une rue emblématique tout proche, car c’était là que se trouvait la rédaction du journal satirique Hara-Kiri. Cet héritage étoffe encore le lien affectif qu’elle ressent avec cet endroit, où s’entremêlent ses souvenirs, son histoire et une certaine vision de la liberté artistique.
La vie de quartier est pleine d’activité
Elle profite pleinement des possibilités offertes par son quartier. Michèle aime descendre à un café, saisir la poésie du théâtre local ou juste se promener dans les rues pleines de vie. Des lieux tels que le musée de la Vie romantique ou l’ancienne maison de Toulouse-Lautrec font partie de ses préférences. Sa proximité avec la gare Saint-Lazare et l’église de la Trinité est un privilège qu’elle savoure chaque jour, trouvant tout ce qu’elle souhaite sans jamais ressentir le besoin de bouger.
Son appartement dans le IXe : un rien ne remplacerait cet endroit qu’elle aime tant
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Des adresses culturelles qui deviennent des rituels
À force d’évoluer dans ce quartier, Michèle est devenue une figure bien connue. Elle aime se rendre régulièrement au Théâtre de Dix Heures pour applaudir les performances de ses amis comédiens. Elle fréquente aussi la boutique Baabou, située rue des Martyrs, là où elle se procure des vêtements uniques. Ces choix reflètent son goût pour l’artisanat local plutôt que pour la consommation de masse, lui offrant un quotidien vivant et chaleureux.
Les délices d’une table locale
Quand vient le moment de partager un bon repas, Michèle ne va pas chercher loin. Elle file au restaurant Le Bon Georges, célèbre pour sa viande française et son ambiance conviviale. Les Pâtes Vivantes attirent aussi son attention, où elle regarde des nouilles chinoises préparées sous ses yeux. Pour le doux plaisir sucré, la pâtisserie Sébastien Gaudard est son béguin, la ramenant aux plaisirs de l’enfance avec un baba au rhum évoquant sa grand-mère.
Un art de vivre qui lui ressemble
Michèle Bernier apprécie avant tout l’authenticité. « Je ne suis ni bio ni vegan, mais je soutiens les petits producteurs », dit-elle. À travers ses choix quotidiens, ses promenades etchappotant ses échanges avec les autres, elle tisse une existence qui lui ressemble, chaleureuse et ouverte. Rencontrer d’autres artistes dans la rue, pour elle, c’est un plaisir : « C’est génial de les voir passer », glisse-t-elle avec un grand sourire. Dans ce petit morceau de Paris, elle ne s’est pas juste installé, elle a trouvé un véritable cocon.
