Ce vendredi 1er août, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré qu’un gel des évacuations de Gazaouis vers la France était mis en place durant l’enquête portant sur une étudiante de Sciences Po Lille accusée d’antisémitisme.
Selon les propos de Barrot, relayés par Franceinfo, « Aucune opération de ce genre ne sera menée tant que nous n’aurons pas obtenu les résultats de cette enquête. »
Il convient de souligner que cette jeune femme aurait souhaité quitter le pays, a fait savoir une source diplomatique française à BFMTV. De plus, des captures d’écran partagées sur les réseaux sociaux révélaient qu’un compte, associé à cette étudiante et depuis désactivé, avait relayé des messages aux connotations extrêmement inquiétantes, tels que des appels au meurtre de Juifs.
Enquête pour « apologie du terrorisme »
Arrivée en France le 11 juillet, cette étudiante avait été reçue grâce à une bourse gouvernementale pour poursuivre ses études à Sciences Po Lille, dans le cadre d’un programme_freq destiné aux étudiants de Gaza, mis en place l’année dernière. La mairie n’a pas spécifié où elle pourrait être renvoyée si cela s’avérait nécessaire.
Le parquet de Lille a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête portant sur « apologie du terrorisme et crimes contre l’humanité via des communications en ligne ».
De plus, mercredi, l’Institut d’études politiques de Lille a décidé de l’exclure, émettant un communiqué qui explique que certaines de ses publications contredisaient clairement les valeurs que l’établissement défend.
En réponse à la situation en cours, plusieurs centaines de personnes, incluant des Français, soit des boursiers, artistes ou chercheurs, ont pu échapper à Gaza grâce à des évacuations organisées par la France depuis le début du conflit face à l’attaque du Hamas en Israël, survenue le 7 octobre 2023.
