Ce mardi 29 juillet, l’association AC Corruption a déposé une plainte devant le parquet national financier (PNF), ciblant des infractions telles que le « détournement de fonds publics », le « favoritisme » et la « prise illégale d’intérêts » à l’encontre du Rassemblement national.
D’après les informations obtenues par BFMTV, cette action judiciaire concerne plusieurs responsables ainsi que ceux qui ont apporté un soutien financier au parti au cours des dernières années.
Les infractions mentionnées incluent notamment le détournement de fonds publics, le favoritisme, et la prise illégale d’intérêts, visant directement le Rassemblement national.
L’enquête vise à regrouper les cas
Mais attention, le but de cette pleine n’est pas d’ouvrir une nouvelle front contre le parti dirigé par Marine Le Pen et Jordan Bardella, précise Jérôme Karsenti, l’avocat représentant A.C. Corruption. « Nous cherchons à centraliser ces affaires au PNF, qui est l’unique parquet capable de traiter les faits complexes liés à des questions de probité d’envergure nationale, » souligne-t-il.
Il ajoute que l’autre intention de cette plainte est de mettre en lumière le caractère systémique des infractions que le Rassemblement national aurait commises pour s’enrichir, avec le soutien de certains milliards ayant des ambitions idéologiques en faveur de l’extrême droite.
La plainte concerne aussi l’affaire des prêts accordés par des personnes privées au parti, présentée devant le parquet interrégional spécialisé (Jirs) de Paris. En parallèle, il y a des investigations sur des financements illégaux des campagnes électorales du RN en 2020 et 2021, qui impliquent le milliardaire Pierre-Edouard Stérin et qui sont examinées par le parquet de Marseille. Finissons avec l’enquête ouverte au sein du Parlement européen pour des soupçons d’irrégularités financières, qui a débuté le 8 juillet dernier.
