Le nouvel épisode de South Park est enfin là, et il n’hésite pas à continuer de s’attaquer à Donald Trump, même si cette attaque est plus indirecte cette fois-ci. Après un premier épisode fortement polémique, où le président était montré dans une situation peu flatteuse, cet épisode deux, diffusé le 6 août 2025, choisit de toucher des sujets d’actualité, notamment autour des podcasts que certains qualifieraient de masculinistes.
Dans ce nouvel épisode, la série suit deux principaux fils narratifs. D’une part, elle s’attaque à la montée des podcasts qui se fondent sur des discours d’extrême droite, en y mêlant des thèmes comme le racisme et l’antisémitisme. D’autre part, elle se moque de l’ICE, l’agence fédérale chargée de l’immigration devenue célèbre sous la présidence Trump, qui symbolise à elle seule la politique anti-immigration du gouvernement américain.
Quand les podcasts voyagent dans l’absurde
On retrouve Clyde qui, échappant à la légèreté habituelle de ses camarades, veut se lancer dans le monde des podcasts avec son émission, le Clyde Donovan Podcast. La présentation donne tout de suite le ton avec des phrases qui laissent perplexe : « Bienvenue sur la chaîne de la vérité, les amis. Ne faites pas confiance aux juifs, les blancs sont les vrais opprimés et les femmes doivent rester à la maison. »
Le comique opéré par South Park repose ici sur l’exagération. Les sponsors de certains épisodes sont totalement décalés, et les obsessions des créateurs de contenu manifestent de façon burlesque leur propos simpliste. Clyde et Cartman, en concurrence dans ce milieu saturé de modèles questionnables, représentent l’infantilisation de la réflexion intellectuelle à travers des débats en apparence sérieux, mais en réalité perçus comme des moments de pure « masturbation intellectuelle ». Chaque segment les montrant renforce cette caricature où l’ensemble des discussions évitent surtout la complexité de la vie réelle.
Un portrait satirique de la police américaine et de la groupie de Trump
Le personnage de Mr. Mackey, conseiller d’orientation au sein de l’école primaire, se retrouve quant à lui à manquer de cracher sur ses principes. Avec la promesse d’un emploi bien rémunéré, il rejoint l’ICE et fait face à des acteurs tout aussi caricaturaux qui gravite autour de cette organisation souvent critiquée pour ses excès. Son scénario est taillé pour souligner les erreurs d’appréciation et les incitations à la brutalité gérées par l’ICE.
Les différentes irruptions que firing Mackey vit dans son nouveau rôle soulignent l’absence de compatibilité entre ses valeurs et les réalités du travail qu’il a choisi, ce qui confère à son personnage une grande profondeur comique. On observe à quel point les actions de l’ICE sont traitées de manière absurde, par exemple en s’attaquant à une chouette production de Dora l’Exploratrice ou en dépouillant de pauvres âmes dans la quête depuis et hors de l’équilibre du paradis.
Par moments, le souhait d’impliquer Trump est fort. Sa saturation dans l’épisode confirme à égalité que son caractère ridicule, notamment lors du faux invite à Mar-a-Lago où il joue à ce petit recul des réalités américaines actuelles. Pourtant,_POINT d’exploit auprès de son entourage qui est montré sous d’angles désastreux. On découvre – une fois de plus – une série qui n’hésite pas à marcher dans l’hilarité par ses penchants d’opposition envers cette administration !
Avec cet épisode alléchant, la seule question qui demeure est celle du ton que prendra le prochain épisode récurrent de South Park.
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