Non seulement le film ‘Barbie’ ne sera pas projeté ce vendredi dans le quartier du Londeau à Noisy-le-Sec, mais cette décision fait suite à des tensions avec des habitants.
Depuis cinq ans, la ville organise des screenings en extérieur dans divers quartiers durant l’été. Cette fois, c’était au tour du film Barbie, réalisé par Greta Gerwig, de faire le spectacle. Malheureusement, la projection prévue à 21 heures ne s’est pas déroulée comme prévu.
La raison: une chahut avec des habitants qui a conduit à l’annulation de l’événement. Un petit groupe s’est manifesté d’une façon plutôt agressive, ce qui a alarmé les employés municipaux.
Comme chaque année, ce sont les communautés locales qui choisissent les films, mais cette année, certains individus s’y sont fortement opposés, comme l’explique franceinfo.
Des représentations controversées
Olivier Sarrabeyrouse, le maire communiste de Noisy-le-Sec, a partagé son indignation sur le sujet: une « minuscule bande de voyous » a terni la réputation d’une soirée film gratuite.
Selon lui, ces conflicts sont graves. « Les agents m’ont appelé parce qu’ils se sentaient menacés. C’est à moi de décider et j’ai donc annulé la projection », explique-t-il. Les opposants ont montré leur fermeté en disant que le film promeut une vision homosexuelle et qu’il attaque l’intégrité féminine. D’autres critiquent ce qu’ils appellent une « propagande néoféministe ».
Pour Sarrabeyrouse, ces arguments ne correspondent pas à la vision inclusive et libératrice que la mairie souhaite porter. Et pour finir, une plainte a été déposée selon des rapports de Le Parisien.
Il y a aussi un appel à réfléchir sur les motivations politiques sous-jacentes à ce type d’action, surtout avec les élections municipales qui s’annoncent en mars 2026.
Complaints politiques affichées
Ce mercredi 13 août, le ministre de la Culture, Rachida Dati a déclaré que cette affaire représente un « grave affront à l’offre culturelle », privant ainsi les citoyens d’une sorties enrichissante, ajoutant qu’une plainte est actuellement mise en place.
Quant à Aurore Bergé, saisie de l’importance de l’incident, elle concède que ce n’est pas un simple fait divers. « Ce n’est pas anecdotique qu’une mairie soit poussée à abandonner la projection d’un film choisi par les citoyens » a-t-elle rappelé dans un article du Figaro.
