Macron prêt à garder son mandat, le PS se positionne pour Matignon

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Ce vendredi, Emmanuel Macron a réaffirmé son intention de « vouloir aller jusqu’au bout » de son mandat devant les journalistes. Peu importe l’issue du vote de confiance qui aura lieu le 8 septembre, demandé par François Bayrou, il compte bien tenir la ligne.

Lors d’une conférence de presse avec le chancelier allemand Friedrich Merz, Macron a précisé qu’il n’allait pas céder sa position, et a jugé les défis à relever, notamment budgétaires, comme « pas insurmontables ». Il a également salué l’initiative de Bayrou, pointant l’importance de la responsabilité face à la dette nationale.

Bayrou dans une danse pour maintenir son poste

En pleine tempête politique, Bayrou multiplie les discours pour éviter la chute. Venu inaugurer une foire à Châlons-en-Champagne, il a plaidé pour une jeunesse qui vit sous le poids de la dette. Il s’est engagé à obtenir la confiance de l’Assemblée pour garantir la santé financière du pays d’ici 2026.

C’est clair, le Premier ministre espère inverser la tendance alors que l’ambiance se fait de plus en plus tendue. Pour tenter de rassurer les Français, il prévoit une interview ce dimanche soir paraissant sur plusieurs chaînes d’information continue.

Les sièges socialistes: prêts à entrer en scène

Le Parti socialiste, comme d’autres partis de gauche, a déjà annoncé qu’il ne soutiendrait pas le vote de confiance. Olivier Faure a déclaré sa disposition à succéder au gouvernement Bayrou, évoquant un besoin urgent de compromis à Matignon.

Lors d’une rencontre à Blois, Faure a même promis de ne pas recourir au 49-3, signalant qu’une gouvernance basée sur le dialogue devient nécessaire. Ils viennent pour proposer une méthode différente au Premier ministre lors des consultations.

Cependant, la France insoumise et les Écologistes ont décidé de boycotter ce dernier round de discussions, tandis que l’extrême droite, représentée par Jordan Bardella et Marine Le Pen, sera bien là pour dialoguer. Bayrou, embrouillé dans cette tourmente, a accusé l’opposition de vouloir provoquer le chaos.

Quant au climat général, la rentrée sociale promet d’être turbulente, avec des mobilisations annoncées pour le 10 septembre et une journée d’actions syndicales le 18, face à un budget critiqué par de nombreuses voix.

Sources: AFP

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