Le président palestinien Mahmoud Abbas a vu son visa tout fraîchement annulé par les États-Unis, et cela arrive juste à l’approche de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, où il est question du sort de la Palestine.
Environ 80 Palestiniens, y compris Abbas, se verhettent face à des refus ou annulations de visas, une situation délicate devant l’Assemblée générale des Nations Unies. Ce samedi, l’Union européenne a justement appelé les États-Unis à « reconsidérer » cette décision difficile pour les responsables palestiniens.
« Nous encourageons sérieusement une réévaluation de cette décision, au regard du droit international », a déclaré Kaja Kallas, la chef de la diplomatie européenne, à Copenhague, suite à une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27. », »
Vendredi, Washington a annoncé ce choix, à l’approche de l’Assemblé générale de l’ONU, où la France plaidera pour reconnaître un État palestinien. Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, a souligné qu’une assemblée générale des Nations Unies ne devrait jamais subir de restrictions d’accès.
Des relations de plus en plus anti-palestiniennes sous l’administration Trump
Si cette décision se concrétise, on verra les liens entre Washington et le gouvernement israélien se resserrer encore plus. Ce dernier rejette fermement l’idée d’un État palestinien et tente d’aligner l’Autorité palestinienne, qui se base en Cisjordanie, avec le Hamas à Gaza.
La condamnation de ces refus de visas parmi les 27 états membres présents à Copenhague a été l’un des rares points d’accord à un moment où les leaders de l’UE recherchent difficilement à se synchroniser pour imposer des sanctions à Israël, en raison de la situation humanitaire actuelle désastreuse à Gaza.
