Olivier Faure : « Notre choix est définitif. Bayrou doit dire adieu »

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Nous ne sommes plus qu’à une semaine d’un vote qui pourrait faire vaciller le gouvernement de l’Assemblée nationale. Le Parti socialiste (PS) affirme avec détermination : « Notre décision est sans appel, nous n’accorderons pas notre confiance. » Ces mots ont été prononcés par Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, lors d’une interview sur BFMTV ce dimanche.

Faure a également exprimé son agacement à l’égard de François Bayrou : « Je ne attends rien de lui. Tout ce que je souhaite, c’est qu’il nous dise au revoir. » Il estime même que le Premier ministre est en train de faire sa dernière tournée médiatique, multipliant les interventions, y compris celle prévue pour ce soir où il sera sur quatre chaînes d’information.

Selon Faure, Bayrou n’est pas un interlocuteur fiable et ne respecte pas ses engagements. Cependant, par respect pour la République, le PS se rendra à une rencontre prévue ce jeudi. À partir de demain, le Premier ministre va rencontrer chaque parti politique pour essayer de gagner leur soutien avant le grand moment du 8 septembre.

Le vote de confiance se concentre bel et bien sur des questions budgétaires assez préoccupantes pour le pays, sur lesquelles le gouvernement tente de se défendre. Néanmoins, l’opposition pressent une occasion d’affirmer sa défiance.

« La problématique dépasse la simple question budgétaire, elle est aussi d’ordre démocratique, » a souligné Olivier Faure. Selon lui, les méthodes du gouvernement ont été autoritaires. « Le Premier ministre aurait dû renoncer à l’article 49.3. Nous devons revoir notre interaction avec le Parlement, respecter davantage le peuple et nos partenaires sociaux pour assurer une meilleure gouvernance ! »

Vendredi dernier, Faure a révélé que le PS est tout à fait prêt à prendre en main les rênes, promettant une approche fondée sur des compromis textuels, sans avoir recours à l’article 49.3. « Nous désirons exclure le 49.3 pour instaurer un vrai dialogue, » a-t-il gravé dans son discours ce dimanche.

Cependant, cette proposition suscite le scepticisme chez certains membres du gouvernement, qui douteraient de la possibilité d’une vraie gauche clairement unie, surtout vu les tensions internes qui ont déchiré leur propre ensemble.

Faure a confirmé qu’en cas de nomination d’un Premier ministre socialiste, il n’y aurait assurément *pas de ministre LFI*.

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