Démission d’Angela Rayner : Un coup dur pour le gouvernement britannique

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Angela Rayner, la vice-Première ministre du Royaume-Uni, a décidé de quitter ses fonctions. Cette annonce a eu lieu seulement deux jours après qu’elle ait admis ne pas avoir réglé un montant adéquat d’impôt lorsqu’elle a acquis un appartement, une nouvelle qui tremble déjà un gouvernement travailliste éprouvé.

Elle a déclaré : J’ai pris la décision de démissionner de mes responsabilités en tant que vice-Première ministre et ministre du Logement, ainsi que de mon poste de vice-présidente du Parti travailliste. Ces mots ont été partagés dans une lettre adressée au Premier ministre Keir Starmer, à la suite de plusieurs jours de pression médiatique.

Dans cette crise, Rayner, figure notable du Labour et âgée de 45 ans, a exprimé son profond regret par rapport à sa décision de ne pas avoir demandé d’avis fiscal plus précis, tout en acceptant toute la responsabilité de cette erreur liée à l’achat de son bien immobilier.

Des choix controversés sur des biens immobiliers

Un rapport indépendant mené par le conseiller en éthique du gouvernement, à qui elle avait signalé son cas, a stipulé qu’elle avait violemment enfreint le code de conduite des ministres.

D’après les allégations, elle aurait évité de payer 40 000 livres sterling (46 050 euros) d’impôts liés à l’achat de son appartement en retirant son nom de la propriété d’un autre bien, donc le nouvel appartement était dans les faits son seul actif immobilier.

Angela Rayner : Un parcours exceptionnel mais tumultueux

Dans la lettre où il a accepté sa démission, Keir Starmer a affirmé qu’il était très attristé, tout en rassurant Angela, disant qu’elle resterait une figure importante au sein du Parti travailliste, qui rencontre des difficultés dans les sondages seulement un an après son arrivée au pouvoir.

Souvent sous le feu des critiques des médias conservateurs, Angela Rayner a quitté l’école sans diplôme et, à 16 ans, elle est devenue mère célibataire. Elle s’est longtemps engagée dans le travail social avant d’embrasser le syndicalisme et la politique, faisant son chemin jusqu’à devenir la numéro 2 du parti.

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