« On tue des chrétiens, le monde se tait » : 500 personnes descendent dans les rues de Paris contre la christianophobie

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Dimanche après-midi, la place de la Nation à Paris a accueilli près de 500 manifestants, tous rassemblés pour dénoncer ce qu’ils appellent la « christianophobie », une réelle menace pour les chrétiens à travers le monde. Ces participants, un mélange de catholiques, d’évangéliques et d’orthodoxes, s’inquiètent en particulier d’un manque de réaction de la France sur ce sujet crucial.

Ce rassemblement a été impulser par deux influenceurs chrétiens, après le meurtre présumé d’Ashur Sarnaya, un chrétien irakien résident en France. Ses années de vie paisible se sont tragiquement interrompues le 10 septembre dernier dans un acte de violence inacceptable à Lyon.

Les couleurs de cette manifestation étaient multiples : certains brandissaient des croix, d’autres des drapeaux français, libanais ou irakiens. Les slogans de leurs pancartes étaient frappants, proclamant des messages tels que « On tue des chrétiens, le monde se tait », « Ashour repose en paix » et de nombreuses demandes de prière pour des pays comme le Yémen, le Nigéria ou Cuba.

Des chants pour la paix

Après avoir entamé un « Notre Père » et plusieurs chants, divers intervenants ont pris la parole pour s’adresser à la foule, sur un coin paisible de la place.

« Nous sommes ici pour dénoncer les violences qui touchent 380 millions de chrétiens dans 72 pays », a expliqué Constant Sessou, l’un des organisateurs de ce rassemblement apolitique. Il a mis en lumière le fait que cette persécution, bien que moins audible en Europe, est néanmoins réelle et mérite d’être discutée ouvertement.

Les manifestants ont ensuite parcouru les rues, chantant des slogans énergétiques tels que « Jésus, Jésus », tout en revendiquant la nécessité de mettre fin à la soumission des chrétiens. Des cris de ralliement résonnaient telle une forte déclaration : « Les chrétiens sont tués, les médias restent muets ! »

Une réaction nécessaire

Le panel des participants semblait majoritairement jeune. Église a souligné son plein soutien à cette initiative, tout en exprimant son écœurement face à une indifférence croissante sur les lynchages et la violence visant les chrétiens. « Beaucoup de gens se demandent si la christianophobie existe vraiment », a-t-elle ajouté wind.

Clara, une jeune femme de 18 ans d’origine assyrienne-chaldéenne, a déclaré que le meurtre d’Ashour représente « la goutte de trop ». Selon elle, la voix des chrétiens n’est pas suffisamment forte face à des actes souvent camouflés en actes de vandalisme ou discrimination dans la société française.

Le rassemblement s’est dispersé après des chants supplémentaires et des moments de prière, témoignant de la solidarité et de la écoute qu’elle attend encore de la part du grand public.

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