Saviez-vous que le diabète de type 2 ne se résume pas seulement à la consommation de sucre ou de sucreries ? Outre l’âge, le poids, et les antécédents familiaux qui sont des facteurs souvent cités, il existe un autre élément qui mérite d’être noté: le temps que l’on passe assis. Passer trop d’heures devant un écran, en voiture ou au bureau peut avoir des conséquences néfastes sur notre santé. Cette inactivité continue pourrait justement jouer un rôle clé dans le développement du diabète.
Sédentarité et diabète : une connexion à ne pas ignorer
Dans un article publié sur Eating Well, l’endocrinologue Rachel Pessah-Pollak tire la sonnette d’alarme sur l’impact de l’inactivité sur l’émergence de cette pathologie. Elle explique : “Une réduction de l’activité physique diminue l’absorption du glucose. Avec le temps, cela rend notre corps moins réceptif à l’insuline, ce qui contraint le pancréas à en sécréter davantage. Finalement, cela peut conduire à une résistance à l’insuline.” Cela entrave la capacité de notre organisme à accueillir correctement le sucre au sein des cellules, ce qui entraîne une glycémie constamment élevée et amplifie le risque de diabète de type 2.
De plus, le fait de rester assis trop longtemps perturbe aussi la gestion naturelle de la glycémie après avoir mangé. Normalement, le taux de sucre dans le sang diminue progressivement, mais l’inactivité ralentit cette réaction et génère des pics glycémiques. Cette hyperglycémie récurrente fatigue le corps et, sur le long terme, augmente les risques de diverses maladies chroniques. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire de changer radicalement son mode de vie pour arriver à améliorer les choses. Se lever régulièrement, marcher quelques minutes après un repas, ou simplement bouger un peu peut aider à mieux maîtriser son taux de sucre.
Ce que votre tour de taille révèle sur votre santé et le diabète
En parallèle, l’inactivité physique influe également sur notre poids. Petit à petit, cela favorise le stockage des graisses, notamment celle autour de l’abdomen, qui est la plus préoccupante sur le plan métabolique. Selon Rachel Pessah-Pollak : “Un mode de vie sédentaire peut conduire à l’accumulation de graisse, notamment au niveau du ventre et du foie, augmentant ainsi les risques de troubles métaboliques, comme l’hypertension et le cholestérol élevé, ainsi que celui du diabète.” Cette surproduction de graisse viscérale accroît l’inflammation et élève les risques de maladies cardiovasculaires.
Il est donc capital d’agir sur ces différents aspects en même temps : glycémie, poids, pression sanguine, cholestérol. Pourbreaking le cycle de la sédentarité, il faut inclure davantage de mouvement dans nos journées. Se lever régulièrement, privilégier la marche à la place de rester statique, emprunter les escaliers quand cela est possible… toutes ces petites actions peuvent réduire les effets néfastes de la position assise prolongée.
Adopter des gestes simples pour prévenir le diabète
Rachel Pessah-Pollak recommande aussi d’incorporer un peu de renforcement musculaire dans le programme hebdomadaire. Même des courtes séances de musculation peuvent aider à réguler la glycémie, permettant aux muscles d’utiliser le glucose avec plus d’efficacité. Associée à une alimentation équilibrée et à la vigilance sur le poids, cette approche peut servir de véritable bouclier contre le diabète.
Au lieu de chercher à opérer des transformations radicales, l’idée est de prendre des habitudes simples et régulières. L’important, c’est de rester actif chaque jour, de bouger après les repas, et de prendre conscience de l’impact de la sédentarité sur notre corps. Ces efforts, même modestes, sont des moyens concrets d’abaisser le risque de diabète et protéger sa santé à long terme.
