Free (Iliad) souligne l’importance d’une stabilité fiscale et appelle à éviter de nouvelles hausses d’impôts

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Thomas Reynaud, le big boss d’Iliad (la maison mère de Free), a lancé un, appel pressant : il faut absolument un cadre fiscal et réglementaire stable pour que les opérateurs télécoms puissent investir correctement à long terme. Dans une période où son groupe plonge à fond dans des projets colossaux autour de la fibre optique, de l’intelligence artificielle et des data centers, Reynaud souligne qu’un environnement incertain pourrait pénaliser tout ça.

Des investissements colossaux

Il explique que le grand projet en France est tout de même la fibre optique, et là on parle de près de 40 milliards d’euros étalés sur 10 à 15 ans, pour les quatre principaux opérateurs ! Et ce n’est pas tout : Iliad prévoit aussi de sortir plus de 3 milliards d’euros prochainement pour de l’IA et des data centers, afin de créer une vraie infrastructure numérique souveraine en Europe. Ces investissements nécessitent une vision à long terme : « Quand on décide d’investir, on pense à l’avenir, pas juste au budget de cette année ».

Pour Pretoria, les attentes en matière de régulations sont clés : concernant les licences 4G et 5G qui arrivent bientôt à terme, il veut être sûr de connaître les règles concernant leurs renouvellements. Il insiste : « On a besoin d’une vraie volonté politique et de plus de confiance envers les acteurs privés européens ».

Alerte sur les hausses d’impôts

Reynaud est plutôt clair concernant la possibilité d’une augmentation de la fiscalité pour les entreprises : « Si on alourdit la fiscalité, ça pourrait hostile sur notre futur ». Selon lui, il est impératif de garder les choses claires et de favoriser un climat de confiance pour pouvoir se lancer dans des projets d’envergure. En plus, il fait remarquer : « La réponse ne devrait pas uniquement passer par des hausses d’impôts, surtout quand on sait que la France a déjà l’un des taux d’imposition les plus élevés d’Europe ».

Free, dans tout cela, souhaite rester un acteur engagé au niveau économique : « Les entreprises contribuent énormément à la solidarité nationale, et nous faisons partie des premiers contributeurs fiscaux en France ». Au cœur des préoccupations de Reynaud, le fait qu’Iliad défend une Europe qui peut se créer ses propres champions tech. Certes, il ne s’agit pas de tomber dans l’autarcie, mais face à la géopolitique actuelle, il faut être pragmatique. L’Europe est parfois trop dépendante de certains outils numériques, et Reynaud dit clairement : « Ce combat n’est pas perdu, mais il faut un prochain pas politique fort pour que des géants européens émergent. »

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