Donald Trump a annoncé que le Hamas a jusqu’à dimanche 5 octobre 2025, à 18 h (minuit en France) pour donner sa réponse à son projet de paix pour Gaza. Selon ses propres mots, le président américain a précisé que c’était la « dernière chance » pour le mouvement palestinien, avant de faire face à « l’enfer », rapportent nos confrères de l’Agence France-Presse.
Ce matin-là, le Hamas a déclaré qu’il avait besoin de plus de temps pour analyser l’accord proposé, alors que le chef de la Maison-Blanche avait fixé un ultimatum de « trois ou quatre jours » pour qu’ils s’engagent. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a fait savoir qu’il était en soutien de ce plan.
Un responsable du Hamas a affirmé à l’AFP : « Le mouvement est en train de procéder à des consultations et a informé les médiateurs de la nécessité d’un délai supplémentaire. »
Quant au plan de Trump, il prévoit une sortie progressive des forces israéliennes et la création d’une autorité de transition sous la houlette de Donald Trump, en alliance avec Israël.
Zones d’ombre dans le plan
Ce projet, soutenu par certains pays arabes et occidentaux, soulève plusieurs questions, en particulier concernant le calendrier de retrait israélien et le désarmement du Hamas. Mohammad Nazzal, un membre du bureau politique du Hamas, a indiqué qu’il fallait considérer que « le plan comporte des points problématiques ».
Une source proche du Hamas a aussi partagé avec l’AFP qu’ils souhaitent modifier certaines clauses, notamment celles concernant le désarmement et l’expulsion des membres du Hamas.
