Vendredi dernier, le Hamas a déclaré qu’il était prêt à libérer tout un éventail d’otages israéliens, qu’ils soient en vie ou décédés, en réponse à la proposition de paix formulée par Donald Trump pour Gaza. Ils sont également ouverts à entamer des négociations dès maintenant, avec l’aide de médiateurs, pour discuter des conditions de cette libération.
La date limite fixée est prévue pour dimanche soir.
Ce mouvement islamiste a partagé cette information le 3 octobre, affirmant sa intention de remettre « tous les otages » détenus dans la bande de Gaza, en lien avec le plan de paix proposé par Trump, conçu pour mettre fin à deux ans de conflit dans le territoire palestinien.
Dans son communiqué, le Hamas a précisé qu’il acceptait de libérer « tous les prisonniers de l’occupation, qu’ils soient vivants ou décédés », selon le modèle d’échange proposé dans le plan de Trump. Ils soulignent également leur intention de négocier immédiatement pour élaborer les modalités de cette libération.
Démarches attendues pour l’avenir
Plus tôt dans la journée, Trump a indiqué qu’il accordait au Hamas un délai jusqu’à 22h GMT dimanche pour réussir à finaliser l’accord concernant Gaza, considérant cette proposition comme une ultime occasion pour le mouvement armé palestinien.
Le Hamas a également réaffirmé sa volonté d’attribuer la gestion de Gaza à une entité palestinienne indépendante, qui serait établie « sur la base d’un consensus national » exerçant avec le soutien des pays arabes et islamiques. Toutefois, il n’a pas précisé s’ils allaient accepter de se désarmer, une exigence formulée par Israël et les États-Unis, qu’ils ont déjà écartée par le passé.
En parallèle, le groupe islamiste a exprimé sa gratitude pour les efforts internationaux, notamment ceux de Trump, en vue de mettre un terme au conflit à Gaza, en soulignant la nécessité d’un échange de prisonniers et d’une aide humanitaire immédiate.
Le Hamas a conclu en programmant un début de négociations, notamment par le biais de médiateurs, pour fixer les points précis concernant la libération des otages.
Avec AFP et Reuters
