Le Hamas a fait un pas en avant en acceptant le plan de Trump ce vendredi, une démarche qui pourrait mener à la libération des otages israéliens et mettre fin à près de deux ans de conflit à Gaza. Cela a tout de suite déclenché de nombreuses réactions à travers le monde.
Emmanuel Macron, le président français, a pris la parole rapidement. En septembre, il avait déjà proposé une initiative à l’ONU en faveur d’un État palestinien. Sur X, il a écrit : « La libération de tous les otages détenus et le cessez-le-feu à Gaza sont à portée de main ! Il faut maintenant suivre cet engagement du Hamas immédiatement. »
La « meilleure chance » de mettre fin au conflit
De son côté, le premier ministre britannique, Keir Starmer, a également exprimé son soutien. Il a déclaré que cette initiative représente « un pas en avant significatif » qui nous rapproche de la paix plus que jamais et a exhorté toutes les parties à mettre en œuvre le plan sans tarder.
Friedrich Merz, chancelier allemand, a fait écho à ces sentiments, considérant que « l’accord de principe » du Hamas représente la « meilleure chance » de finir la guerre.
Aujourd’hui, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a également commenté cette réponse positive du Hamas, la qualifiant d’« encourageante ». Elle a souligné l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat et de la libération des otages, assurant que l’Europe est prête à soutenir tous les efforts pour soulager les souffrances des civils et promouvoir la solution à deux États.
« Une avancée vers une paix durable »
Les pays intermédiaires comme le Qatar et l’Égypte ont également réagi. Le porte-parole de la diplomatie qatarienne, Majed al-Ansari, a déclaré que le Qatar « salue l’annonce du Hamas concernant l’agrément du plan du président Trump » et a finalement soutenu l’appel de Donald Trump pour un cessez-le-feu immédiat.
De son côté, l’Égypte s’est réjouie d’une « évolution positive » et espère que cela incitera les deux parties à mettre en œuvre concrètement le plan de Trump afin de mettre un terme au conflit, comme l’indique son ministère des Affaires étrangères sur Facebook.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a, quant à lui, exprimé son soutien. Son porte-parole, Stéphane Dujarric, a rapporté que Guterres « salue et est encouragé » par l’annonce du Hamas concernant la libération des otages et le dialogue basé sur la proposition de Trump, appelant toutes les parties à saisir cette occasion pour mettre fin à ce tragique conflit.
Enfin, Ankara a déclaré que l’accord du Hamas peut être considéré comme « une opportunité pour établir un cessez-le-feu immédiat à Gaza » et a aussi insisté sur le besoin de continuer à fournir de l’aide humanitaire à la région, ouvrant la voie à une résolution pacifique durable.
