Demain, alors que se tient un sommet clé en Égypte pour discuter de l’avenir de Gaza, une nouvelle annonce fait surface : le Hamas a communiqué qu’il procédera à la libération des otages israéliens dès lundi matin. Cette annonce arrive dans un contexte où des centaines de milliers de déplacés, environ 500 000 personnes, retournent vers le nord de Gaza depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu vendredi.
Cette décision fait partie d’un plan de vingt points proposé fin septembre par Donald Trump. Le Hamas doit libérer 48 otages, qu’ils soient vivants ou non, qui avaient été capturés lors de l’attaque spectaculaire du 7 octobre qui a marqué le début d’un nouveau conflit.
En contrepartie, Israël doit libérer 250 personnes détenues pour des raisons de sécurité — de nombreux détenus étant impliqués dans des attaques contre des Israéliens — ainsi que 1 700 Palestiniens, appréhendés dans la bande de Gaza depuis le début d’octobre.
L’échange de prisonniers est imminent
“Comme prévu dans l’accord signé, l’échange débutera demain matin,” a déclaré Oussama Hamdane, haut responsable du Hamas, samedi. Il a indignement affirmé que “nous continuerons notre quête jusqu’à ce que chaque otage soit de retour chez lui”. Cette voix forte, c’est celle d’Einav Zangauker, qui pousse pour le retour des otages en Israël et dont le fils, Matan, figure parmi ceux qui sont encore captifs.
En réponse, le représentant américain Steve Witkoff a indiqué sur place que “vous allez rentrer chez vous”, après avoir visité Gaza aux côtés de Jared Kushner, gendre de Trump, et le chef de l’armée israélienne, Eyal Zamir.
L’Égypte a confirmé qu’un sommet doit se tenir lundi après-midi à Charm el-Cheikh, pour discuter de la fin des hostilités à Gaza, et promouvoir la paix au Moyen-Orient, et la sécurité dans la région.
Des leaders mondiaux réunis en Égypte
Dans ce cadre, il y aura non seulement Donald Trump et le président égyptien Sissi, mais également Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, Emmanuel Macron, et divers Premiers ministres, y compris Keir Starmer, Giorgia Meloni, et Pedro Sanchez.
Pour sa part, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou n’a pas encore confirmé sa présence. À noter que le Hamas a annoncé qu’il ne sera pas représenté au sommet, un responsable, Hossam Badran, déclarant qu’ils négocient par le biais d’intermédiaires qataris et égyptiens.
Badran a averti que les négociations pour cette prochaine phase du plan Trump, qui comprend notamment le désarmement du Hamas et le retrait des troupes israéliennes, s’annoncent “compliquées”.
