Budget 2026 : Les 13 mesures majeures proposées par le gouvernement

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La vision du budget 2026, sous la houlette du Premier ministre Sébastien Lecornu, se dessine plus clairement. Grâce à une réduction significative des dépenses de l’État et à un relèvement des recettes, principalement vis-à-vis des plus fortunés, découvrons ensemble ce que renferment ces nouveaux projets budgétaires de l’État et de la Sécurité sociale, comme nous le signalions dès le début d’octobre.

Détails des recettes proposées

Les nouvelles mesures que souhaite sentir le gouvernement pourraient générer environ 14 milliards d’euros de recettes supplémentaires, d’après les constatations du Haut Conseil des Finances publiques (HCFP).

Gel du barème de l’impôt sur le revenu

Le barème de l’impôt sur le revenu ne sera pas adapté pour tenir compte de l’inflation, ce qui risquerait de faire entrer un bon nombre de foyers dans les catégories imposables, alors que d’autres se verraient contraints de payer plus. On estime que cette décision rapporterait autour de 1,9 milliard d’euros selon les prévisions de l’autorité fiscale.

Changement de l’abattement pour les retraités

L’abattement de 10% sur les pensions des retraités serait ajusté en une déduction forfaitaire de 2.000 euros. Ce changement vise à diminuer légèrement l’impôt pour certains d’entre eux, tout en augmentant prétextant davantage les taxes pour les retraités les plus riches.

Impôts majorés pour les grandes entreprises

Le projet prévoit également une prolongation d’une année, mais réduite de 50 %, de la surtaxe instaurée en 2025. Cette mesure toucherait les 400 plus grandes entreprises, générant ainsi près de 4 milliards d’euros — moitié moins qu’en 2025.

Nouvelle taxe sur les holdings

Un nouveau dispositif fiscal se préparerait, visant les actifs financiers des holdings familiales, souvent utilisées pour éluder l’impôt. Ce dispositif pourrait ramener entre 1 à 1,5 milliard d’euros.

Suppression de 23 niches fiscales

Certaines niches fiscales considérées comme « dépassées ou inefficaces » pour une meilleure optimisation fiscale seront coupées — 23 sur les 474 actuellement existantes, dont certaines profitent de nombreux ménages, telles que l’exemption d’impôt sur certaines indemnités pour longue maladie ou les réductions fiscales pour les frais scolaires du secondaire et supérieur.

Taxe sur les petites commandes

Cette nouvelle imposition ciblera les petits colis livrés par des entreprises non basées en Union Européenne, souvent accusées de concurrencer agressivement les commerces locaux. Les prévisions tablent sur 500 millions d’euros.

Augmentation du plafond de réduction d’impôts pour les dons

Le gouvernement entend doubler le montant maximal des dons qui ouvrent droit à une réduction d’impôt de 75%, passant de 1.000 à 2.000 euros.

Accélération de la suppression de la CVAE

Il est aussi prévu de diminuer la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), un impôt de production, pour l’éliminer définitivement d’ici 2028, soit deux ans plus tôt que ce qui était prévu initialement.

Détails des dépenses envisagées

En raison de cette restructuration, le gouvernement table sur environ 17 milliards d’euros d’économies, un seuil que le HCFP qualifie de « très ambitieux ».

« Année blanche » sur les prestations sociales et retraites

Cette disposition implique un gel des salaires dans la fonction publique, ainsi que des allocations sociales telles que les pensions de retraite, nelles par conséquent non indexées sur l’inflation. Selon les92114839075882 વેબપૃષ્ઠ ભાવ, cette mesure va économiser environ 3,6 milliards d’euros pour le système de pensions. Néanmoins, les pensions subiront un accroissement naturel de « 6 milliards d’euros », tributaire des dynamiques démographiques.

Diminution des budgets ministériels

Nombre de ministères seront touchés par une coupe de leurs budgets, à l’exception notable de celui des Armées, qui bénéficiera d’une injection de 6,7 milliards d’euros, jugée nécessaire face à la montée des menaces, notamment celle engendrée par la Russie.

Réduction du déficit de la Sécurité sociale

Pour 2026, le budget de la Sécurité sociale pense réduire son déficit à 17,5 milliards d’euros, en abatissant de 23 milliards précédemment programmer en 2025. Des coupes notables dans les dépenses permettront cette réduction, avec une augmentation limitée à 1,6% en ce qui concerne l’Assurance maladie, alors que le gouvernement aspire à faire des économies dépassant 7 milliards d’euros dans ce secteur. En parallèle, on note aussi un doublement du plafond des franchises annuelles par assuré, passées de 50 à 100 euros.

Aides de l’État aux entreprises

Le budget propose aussi une reconfiguration des aides étatiques aux entreprises, qui s’élèveraient à plus d’1,5 milliard d’euros d’économies en 2026, par un biais de réductions des exonérations de cotisations sociales et en demandant des contributions conséquentes des sociétés de l’audiovisuel public.

Relance de MaPrimeRénov’

Concernant les rénovations énergétiques des bâtiments, l’État propose de recentrer les subventions vers les projets de grande ampleur, prioritaires pour certains logements.

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