C’est le choc dans le monde du petit écran ! Léa Salamé, une journaliste bien connue et animatrice de l’émission « Quelle Époque ! » sur France 2, se retrouve au cœur d’un gros souci légal. La raison ? Une vidéo issue de l’interview sur YouTube deLes Incorrectibles, gérée par le journaliste polémique Éric Morillot, a été diffusée sans le moindre accord. Une erreur qui pourrait bien avoir des conséquences pour une journaliste déjà sous le feu des critiques.
Quand France 2 exploite YouTube sans autorisation
Tout débute le 19 novembre 2022. Éric Morillot, fameux dans le milieu, visionne l’émission « Quelle Époque ! » en zappant. Un extrait attire rapidement son attention. Sur le plateau, l’humoriste Philippe Caverivière, dans son style habituel, présente une petite clips de 10 secondes : le chanteur Daniel Guichard parle du « vivre ensemble » et déclare avec humour : « Je sais pas moi, je me suis inscrit à un club de tir. » Des rires s’élèvent, mais le malaise grandit sur les réseaux sociaux.
La vidéo provient d’une interview exclusive d’Éric Morillot pour ses Incorrectibles, qui attire 340 000 abonnés et a cumulé 66 millions de vues depuis sa création en 2018. Problème : ni France Télévisions, ni les producteurs de l’émission n’ont demandé un accord pour diffuser ce contenu.
Éric Morillot contre-attaque
Éric Morillot ne se laisse pas faire ! Il lance ses attaques sur X (ex-Twitter) avec un ton sarcastique, mais très clair : « Ça va ? Vous n’avez pas besoin de crédit quand vous utilisez sans autorisation les Incorrectibles ? ». Après plusieurs jours sans réaction, il réagit à nouveau : « Pas de réponse ? Alors je crois que c’est mon avocat qui s’en chargera. »
Il décide alors de porter formellement plainte auprès du tribunal de Paris pour contrefaçon. Cela vise non seulement France Télévisions, mais aussi les coproducteurs de l’émission, Winter Productions, dirigée par Hugo Clément et Régis Lamanna-Rodat, ainsi que Marinca Prod, la société de Léa Salamé. Cette affaire va rapidement s’orienter vers des enjeux juridiques mouvants.
Réactions de Léa Salamé et Hugo Clément
Face à cette offensive, la défense se construit autour du droit de courte citation, qui autorise un usage limité d’un extrait bien précisé, à condition de citer l’auteur et de, de surcroît, justifier l’utilisation dans un cadre éducatif, informatif ou critique.
Cependant, l’extrait controversé se retrouve mélangé dans une chronique humoristique, ce qui contrarie Éric Morillot, arguant que cela ne répond à aucune des conditions légales. On rapporte que France Télévisions aurait proposé un éventuel règlement à l’amiable de 1 500 euros, une offre que Morillot considère dérisoire,inoquoissant à ce qu’il aide les droits de son œuvre se sentir comme du « piratage médiatique« déguisé.
