Le 27 octobre, Benjamin Biolay s’exprime pour « Libération » sur sa vie à plus de 11 000 kilomètres de la France. Le chanteur aborde la question de ses deux filles et partage ses impressions sur ses nouvelles habitudes de vie tout en faisant état d’une soudaine augmentation de son loyer.
Le 16 octobre, Benjamin Biolay a présenté son onzième album, Le Disque Bleu. Dans l’une des chansons, Résidents visiteurs, il parle de ses deux filles : Anna, née en avril 2003 de sa précédente relation avec Chiara Mastroianni, et Louise, qui a vu le jour en Argentine avec Sofia Wilhelmi, actrice sud-américaine. Cette dernière vit toujours là-bas. « Cette chanson a été écrite lors d’un vol, c’est une tranche de vie où je me suis écroulé d’épuisement en route pour l’Amérique du Sud. À ces moments-là, je pense à mes filles, mais aussi à ces pilotes qui ont ouvert la voie vers ces contrées lointaines pour la première fois. À Buenos Aires, ma fille est scolarisée au lycée Jean-Mermoz, et mon domicile est près de la rue Santos-Dumont, ça en dit long, non ? » a-t-il récemment déclaré lors d’un entretien avec Paris Match, soulignant l’empreinte culturelle des Européens dans ce pays du sud.
Dans l’interview pour Libération à découvrir dans l’édition du jour le 27 octobre, il discute également du contexte social actuel en Argentine et de son impact direct sur son quotidien, là-bas, à plus de 11 000 kilomètres de la France : « L’Argentine sous Milei (Javier Milei, le président, ndlr), je peux témoigner des dégâts résiduels. Mon loyera cruellement augmenté d’un zéro. »
Benjamin Biolay s’épanouit à Sète, dans le sud de la France.
Pourtant, il conserve un attachement fort à ce nouvel endroit : « J’ai une famille en Argentine, je me sens un peu chez moi sur ce continent. » À noter qu’en France, il a élu domicile près de Sète, pas loin de Montpellier, où il possède une belle maison en formes de sable entièrement rénovée tout en respectant l’architecture d’antan. Située sur le mont Saint-Clair, d’où l’on peut admirer toute la vue du port, sa demeure représente un véritable havre de paix.
Originaire de Villefranche-sur-Saône, non loin de Lyon, Benjamin Biolay était habitué à l’agitation parisienne pendant de nombreuses années, mais désirait ardemment plus de tranquillité. Cependant, lui comme de nombreux artistes, doit continuer à se rendre à la capitale pour la plupart de ses engagements professionnels.
