Introduction : une découverte inattendue qui choque SpaceX
Imaginez la surprise d’un astronome amateur qui, par un coup de malchance, s’aperçoit qu’il a peut-être mis le doigt sur un mystère bien gardé par Elon Musk et le gouvernement américain. Cet amateur d’astronomie, en scrutant le ciel, a découvert que les satellites secrets de SpaceX, connus sous le nom de Starshield, transmettait un signal inhabituel à une fréquence radio ‘interdite’. Cela soulève des doutes sur les intentions réelles derrière cette constellation et son adherence aux règles internationales.
Qu’est-ce que Starshield ? Un réseau espion pour Elon Musk
Pour bien saisir l’ampleur de cette découverte, il vaut la peine de se pencher sur ce qu’est vraiment Starshield. En 2021, SpaceX a signé un accord mystérieux, d’une valeur de 1,8 milliard de dollars, avec une entité gouvernementale. En mars 2024, l’agence Reuters a révélé que ceci concernait le National Reconnaissance Office (NRO), responsable des satellites espions aux États-Unis. L’idée ? Mettre en place un réseau composé de centaines de satellites placés en orbite basse pour filmer la Terre avec une netteté incroyable. Les détails restent secrets, mais une source a affirmé à Reuters que « personne ne pourra se cacher » grâce à ce système.
Comment tout a commencé : une fausse manœuvre de Scott Tilley
Scott Tilley, un passionné d’astronomie basé en Colombie-Britannique, est celui qui a déclenché cet engouement. Un jour, alors qu’il s’attaquait à un projet, une erreur de clavier a attiré son attention sur une bande de fréquences inutilisées pour transmettre des signaux vers la Terre. Il n’en revenait pas quand il reçut une identification surnaturelle, quelque chose qu’il n’imaginait pas croiser dans ses observations de routine. Finalement, après avoir échangé ses notes avec d’autres observateurs, il a pu désigner le coupable : les satellites Starshield.
Une anomalie troublante : le signal étrange sur une bande « interdite »
Ce qui rend cette découverte si captivante, c’est que ces satellites sont supposés émettre des données vers le bas sur une bande de fréquence réservée internationalement aux communications d’espace à Terre, soit de 2025 à 2110 MHz. Pour Tilley, le constat est clair : »Il n’existe aucune règle de l’UIT sur les transmissions descendantes dans cette bande. » Cela reviendrait à dire que SpaceX emprunterait une route à sens unique, sans le moindre feu vert.
État des lieux : une situation qui interpelle
Probablement pas un événement isolé ! Tilley a apparenté 193 satellites à cette mystique constellation et a constaté que 170 d’entre eux émettaient sur cette bande de fréquence non approuvée. Si SpaceX n’a effectivement pas eu les autorisations nécessaires — car aucune n’est enregistrée publiquement — cela pourrait poser de sérieux problèmes. « Si ces éléments étaient avérés, cela soulèverait un trou béant entre la mise en œuvre rapide des mégaconstellations et la régulation offerte par les instances internationales, conçues pour éviter des interférences nuisibles », déclare Tilley.
Pourquoi prendre de tels risques ? Les hypothèses potentielles
Mais pourquoi courir un tel risque ? Les experts avancent deux théories. Tilley propose que cela pourrait être une stratégie deliberate pour masquer les transmissions de Starshield des autres, tout en se cachant derrière une bande moins surveillée. La seconde hypothèse, suggérée par Kevin Gifford, expert en interférences radio, est que SpaceX pourrait simplement utiliser une bande de fréquence « calme », en pensant obtenir les autorités plus tard. Il reste cependant étrange que la vitesse d’émission sur cette bande semble similaire à celle de la 3G.
Conclusion : un écart entre technologie et régulation
Pour finir, cette remarque met en exergue un Point essentiel de notre ère spatiale actuelle. La rapidité d’expansion des mégaconstellations menées par des sociétés privées comme SpaceX dépasse largement la capacité de régulation et de surveillance des organismes internationaux sur l’utilisation des fréquences. La recherche de Scott Tilley, déposée sur Zenodo, pourrait être une sonnette d’alarme indiquant que dans cette nouvelle course à l’espace, certains semblent penchés vers leurs propres règles, au risque d’affecter gravement les communications globales.
Source : zenodo.org
