Trump en colère : réaction aux sondages révélateurs sur sa popularité

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Ça y est, cela fait désormais dix mois que Donald Trump a réintégré la Maison-Blanche, et il semblerait que l’euphorie des débuts soit désormais un lointain souvenir. Les derniers résultats de plusieurs sondages sur sa popularité paint une image assez sombre pour le président. Comme on pouvait s’y attendre, sa réaction a été assez… disgracieuse.

Dix mois à la présidence : une popularité en chute libre

Introduction : 10 mois à la Maison Blanche, et déjà une cote de popularité en berne
Dix mois à la présidence : une popularité en chute libre

En tout cas, quelques nouveaux sondages ont fait surface, et les chiffres sont criants. Donald Trump a son habituel cri de ralliement : « ces sondages sont bidons ! » Tout cela alors qu’il préfère mettre en avant ses propres réussites, en totale déconnexion avec le plus grand nombre.

Des statistiques alarmantes : un taux d’approbation de -17%

Les chiffres qui fâchent : un taux d'approbation net de -17%
Des statistiques alarmantes : un taux d’approbation de -17%

Le magazine The Economist a récemmentwechsl publié un sondage choc. Les résultats sont assez clairs, après dix mois de présidence :

  • Seulement 39% des Américains se disent satisfaits de son mandat.
  • 56% l’approuvent mal.
  • Ce qui conduit à un taux net d’approbation de -17%.

Le magazine souligne que ce chiffre est à peine meilleur que celui de sa première présidence à la même époque. Par ailleurs, des statistiques provenant du statisticien Nate Silver font également état d’un pessimisme drôlement similaire avec un taux net de -9.5% au 27 octobre, confirmant donc cette tendance à la baisse.

Réaction vive de Trump : ‘J’ai gagné TROIS élections !’

Les chiffres qui fâchent : un taux d'approbation net de -17%
Réaction vive de Trump : ‘J’ai gagné TROIS élections !’

Face à ces mauvais résultats, difficile de dire que Donald Trump est resté silencieux. Sur Truth Social, il a lâché un cri réaliste. « Après avoir gagné TROIS élections, surtout de façon confortable, je reçois maintenant les meilleurs chiffres que j’ai portés de ma vie », clame-t-il. Bien sûr, on y retrouve son éternelle réclamation selon laquelle il aurait dû remporter l’élection de 2020. Selon lui, la vérité ne se retrouve pas dans ces sondages dérangeants.

Son ‘vrai’ bilan : succès sur l’économie, les frontières et des guerres finis

Son ‘vrai’ bilan : succès sur l’économie, les frontières et des guerres finies

Pour faire valoir sa popularité donc, le président a décidé la transparence (ironie). « Les gens peuvent observer combien notre économie se renforce, les truands passent à travers nos frontières, la fin de x guerres en seulement huit mois, aucune interférence dans les disciplines féminines… et les prix de l’énergie qui chutent en piqué », a-t-il proclamé. Un tableau embellissant qui, selon lui, devrait être perçu par tous.

Une lutte contre les sondages : une guerre constante

Les chiffres qui fâchent : un taux d'approbation net de -17%
Une lutte contre les sondages : une guerre permanente

Ce n’est pas la première fois que Trump s’en prend ainsi aux instituts de sondage. Récemment, par exemple, il était déjà remonté contre un sondage de Fox News qui a révélé que 52% de sa population ressentissait que l’économie était plus faible sous sa direction. Sa pratique est devenue assez prévisible : mettre tout dans le même sac de ‘sondages bidons’ s’il n’est pas content du résultat. « Ces sondages sont truqués par des perdants orthodoxes », déclare-t-il tièrement.

En ligne de mire : déni comme tactique politique

Conclusion : le déni comme stratégie politique
En ligne de mire : déni comme tactique politique

Pour résumer, cette nouvelle réaction de Trump met parfaitement en lumière ses méthodes devant l’adversité : masking la réalité et sourire en déclin. Bien que les sondages, y compris ceux de médias conservateurs, négatifnent sa popularité et mettent en avant une nation toujours plus divisée, lui préfère rester enfermé dans une bulle dorée où il serait toujours adoré. C’est une stratégie qui a fait ses preuves, sans doute une force, mais qui l’éclipse doucement des éveils de l’opinion publique.

Source : economist.com

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