Un score serré, mais une belle victoire pour Marine Le Pen. À 185 voix pour et 184 contre, l’Assemblée nationale a validé une proposition de résolution pour dénoncer les accords franco-algériens de 1968. C’est un moment marquant pour le Rassemblement national (RN), puisque c’est la première fois que le parti nationaliste parvient à faire voter un texte dans cet hémicycle. « C’est une journée historique pour le RN, » a immédiatement jubilé Marine Le Pen.
Cette adoption était inattendue. Lorsque le groupe Renaissance, dirigé par Gabriel Attal, a déclaré son opposition à cette résolution, cela a nettement réduit les chances d’une majorité parlementaire. En réalité, Marine Le Pen a tiré parti de l’absence de plusieurs députés du bloc central et de gauche, qui s’opposaient à ce texte. De plus, elle a compté sur le soutien total de ses députés, avec l’appui de son partenaire UDR, dirigé par Éric Ciotti, et également sur les voix des députés d’Horizons, le mouvement d’Édouard Philippe, ainsi que des Républicains (LR) sous la conduite de Laurent Wauquiez.
