Jennifer Lawrence prend la défense de David O. Russell

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Dans un récent podcast du New York Times, Jennifer Lawrence n’a pas hésité à défendre David O. Russell, le réalisateur dont le style est régulièrement pointé du doigt. Pour elle, jamais elle n’a eu l’impression qu’il la rabaissait durant leurs collaborations.

Lawrence a travaillé avec Russell à trois reprises dans des films primés : Happiness Therapy en 2012, American Bluff en 2013 et Joy en 2015, pour lesquels elle a reçu plusieurs nominations aux Oscars.

Bien que le style de direction d’O. Russell soit souvent considéré comme intense – Amy Adams, sa co-vedette dans American Bluff, a même témoigné de la pression qu’il faisait peser sur le plateau – l’actrice a sa propre interprétation. Elle commente sur son expérience avec une gravité pétillante et inclusive, indiquant qu’elle n’a jamais mal pris les remarques franches du réalisateur.

« Pour moi, c’était sa manière de discuter sans chichis. Je n’ai jamais ressenti que c’était des cris ou du dénigrement », a-t-elle déclaré. « S’il n’était pas satisfait, il le disait en termes simples : ‘C’est nul. Fais mieux.’ C’était plutôt direct, mais cela m’a aidé. » Selon elle, des réprimandes comme « plus lentement ! moins fort ! » ne l’ont jamais atteint personnellement, ce qui est étonnant dans ce monde difficile du cinéma.

Dans sa confession, Jennifer admet tout de même une certaine sensibilité et émet l’idée que Russell pourrait avoir été plus exigeant avec Adams qu’avec elle. On se rappelle qu’en 2016, Amy Adams avait révélé à GQ qu’elle souffrait au quotidien lors du tournage d’American Bluff, souvent dévastée par la rigueur du réalisateur.

« Jennifer ne se prend jamais la tête. Elle a une carapace. Mais moi, ce n’est pas le cas, et je n’aime pas voir d’autres personnes en difficulté. Ça ne me va pas du tout », avait confié Adams à l’époque.

Pour ajouter à la dynamique, Christian Bale, coéquipier de ces actrices, a même mené des médiations pour aplanir les relations entre O. Russell et Adams sur le plateau. Ce contexte met en lumière les défis humains présents sur chaque projet cinématographique.

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