Un individu mis en examen pour avoir intenté de tuer sept personnes
C’est après sa garde à vue, réalisée vendredi matin, qu’un homme a été amené devant un juge d’instruction. Il a été mis en examen pour « tentatives d’assassinats » sur un total de sept victimes. Une enquête judiciaire a été officiellement ouverte, comme l’a rapporté le parquet de La Rochelle.
gé de 35 ans, ce suspect est accusé d’avoir fauché volontairement cinq personnes, causant de sérieuses blessures à deux d’entre elles, mercredi dernier sur l’île d’Oléron. Lorsqu’il a été interrogé par le juge, il est resté silencieux.
Deux victimes dans un état préoccupant
Les secours ont rapidement pris en charge un cycliste de 69 ans et une joggeuse de 22 ans en état d’urgence absolue. Bien que leur pronostic vital ne soit plus engagé, la gravité de leur état de santé demeure « particulièrement préoccupante », selon les déclarations d’Arnaud Laraize, procureur de la République de La Rochelle. Deux autres piétons, qui promenaient leur chien, ont eu de la chance et ont évité la collision, mais ils souffrent d’un fort choc émotionnel.
Après avoir incendié son véhicule, le suspect a été appréhendé par les forces de l’ordre alors qu’il tentait de s’échapper en se cachant dans un champ. Au moment de son arrestation, il a répété plusieurs fois « Allahou Akbar » (Dieu est grand), ce qui a conduit les gendarmes à utiliser un pistolet à impulsion électrique pour le maîtriser.
Un local isolé vivant en marge de la société
Cet homme est décrit comme un marginal, habitant de manière isolée dans un mobile home à Saint-Pierre-d’Oléron. À la fois pêcheur et fils de pêcheur, il avait également des emplois saisonniers, y compris une expérience en tant que serveur dans un bar, selon les témoignages des résidents de cette île touristique abritant environ 20 000 habitants.
D’après le parquet, il était connu pour des actes criminels de moindre importance et avait déjà été condamné pour des délits tels que des vols et des violences, bien qu’il n’ait pas suscité l’attention des services de renseignement concernant une éventuelle radicalisation.
En dépit de ses affirmations sur des ordres venus d’Allah, lui disant de « faire un sacrifice », et des écrits religieux découverts à son domicile, le procureur a précisé que cela ne relevait pas d’un acte à portée djihadiste. Le Parquet national antiterroriste a ainsi décidé de ne pas prendre en charge le dossier, tout en restant vigilant sur la situation.
