La période de 48 heures que le gouvernement a accordée à Shein pour qu’elle se conforme aux réglementations a pris fin ce vendredi, 7 novembre. Pendant ce temps, les autorités ont constaté que la marque chinoise avait éliminé les produits considérés comme « illicites » de sa plateforme.
Mercredi, le gouvernement annonçait le début d’une procédure qui pouvait mener à la suspension de l’activité de Shein en France. C’était en raison de la présence de poupées à caractère pédopornographique et d’armes classées comme catégorie A – comme les machettes et les poings américains – vendues sur leur site. Ce délai pour corriger la situation a donc pris fin, et le gouvernement a choisi de continuer à surveiller Shein de près, en se félicitant de ne plus voir de produits problématiques sur leur plateforme.
Mais attention, le gouvernement ne compte pas s’arrêter là. D’autres mesures sont à venir pour surveiller d’autres plateformes similaires à Shein.
De nouvelles actions contre Shein
Ce n’est pas la seule mesure prise contre Shein. Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics, a souligné à Franceinfo que l’entreprise était également soumise à une procédure judiciaire ainsi qu’à une enquête au niveau européen, lancée en parallèle.
Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez, a initié une action en justice pour demander le blocage du site, afin de mettre fin aux nuisances à l’ordre public causées par Shein, comme l’annonce du gouvernement l’a divulgué à divers médias.
De plus, la ministre chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, Anne le Henanff, a eu recours à la Commission européenne pour que s’ouvre une enquête sur les pratiques commerciales de Shein.
Shein face à des polémiques persistantes
Dans le sillage des accusations, Shein a réagi rapidement en retirant les produits problématiques de son site. Toutefois, l’entreprise est au cœur de nombreuses controverses en France. Sur le plan national, les autorités examinent également les colis expédiés de Chine à destination de la France, cherchant des moyens de les imposer afin de soutenir les commerçants locaux et freiner le phénomène de l’ultra fast-fashion.
De plus, l’ouverture d’un magasin Shein dans le renommé BHV à Paris avait également provoqué un tollé parmi le public et les acteurs du retail.
