Réunion militaire entre la Corée du Nord et la Russie à Pyongyang

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SEOUL, le 7 novembre (Yonhap) – Hier, une rencontre d’importance entre le directeur adjoint de la politique militaire de l’armée de la Corée du Nord, Pak Yong-il, et Viktor Goremykin, vice-ministre de la Défense russe, a eu lieu à Pyongyang. Cette réunion interministérielle vise à renforcer les liens entre les deux nations.

Les deux délégués ont notamment échangé sur le développement croissant de la coopération entre leurs forces armées, selon une dépêche de l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA). Ce dialogue s’inscrit dans une dynamique positive, avec graduellement plus d’échanges bilatéraux en matière de défense.

De plus, il a été rapporté que le ministre nord-coréen de la Défense, No Kwang-chol, a reçu Goremykin dans une atmosphère chaleureuse, sombrant ainsi dans un contexte favorable malgré les tensions régionales. Ces rencontres prennent une dimension d’autant plus cruciale, étant donné qu’un nouveau déploiement de troupes nord-coréennes en Russie semble se profiler dans le cadre du conflit en Ukraine.

Notons aussi que No Kwang-chol s’est rendu en Russie début octobre pour rencontrer son homologue et réaffirmer, par la même occasion, le soutien indéfectible de la Corée du Nord à la Russie.

Soldats nord-coréens au front
Vue d’un groupe de soldats nord-coréens au front

Cette réunion à Pyongyang constitue ainsi un tournant dans les relations militaires russo-nord-coréennes. Dans la foulée, une analyse du chef du centre Eurasie de l’Institut coréen de recherche pour la stratégie nationale, Doo Jin-ho, souligne que la Direction militaro-politique russe joue un rôle crucial dans l’encadrement et la formation des militaires sous l’angle politique et idéologique.

Pour conclure, selon les informations du Service national du renseignement sud-coréen, des signaux ont été observés concernant une nouvelle mobilisation de soldats nord-coréens. Dès présent, environ 10 000 d’entre eux se retrouvent à proximité de la frontière entre la Russie et l’Ukraine, avec également un millier d’ouvriers spécialisés participent aux opérations de déminage.

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