« Quoi ? » : Rima Hassan scandalisée par les déclarations de Sandrine Rousseau suite aux incidents à la Philharmonie

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Une nouvelle polémique agite la gauche ! Le dimanche 9 novembre, la députée Sandrine Rousseau s’est exprimée pour critiquer, sans trop le dire, les incidents survenus la semaine précédente à la Philharmonie de Paris lors d’un concert de l’orchestre philharmonique d’Israël. Sur BFMTV, elle a déclaré : « Je souhaite qu’on se souvienne que l’art est au-dessus de tous les conflits… et la Philharmonie est partie intégrante de cet art. Nous devons protéger l’art des conflits les plus malheureux. »

Cette vision s’oppose totalement à celle des Insoumis. Rima Hassan, eurodéputée insoumise, n’a pas tardé à réagir sur la plateforme X, exprimant son étonnement : « Quoi ? » Elle a même relayé une ancienne déclaration de Rousseau où cette dernière parlait positivement d’actions contre une œuvre d’art au nom de la défense de l’environnement. En 2002, Rousseau avait dit : « L’action de ces jeunes utilisant de la soupe est très intéressante car elle dérange beaucoup. Les jeunes sont en colère vis-à-vis de l’inaction climatique. Et ils ont raison d’être en colère. Vraiment. »

Incidents anti-israéliens à la Philharmonie

Le jeudi 6 novembre, trois fois, des spectateurs munis de billets ont tenté d’interrompre le concert de l’orchestre philharmonique d’Israël, utilisant même des fumigènes. La Philharmonie de Paris a confirmé qu’il y avait eu des affrontements : « Des spectateurs se sont manifestés et des querelles ont éclaté. Les instigateurs des troubles ont été évacués, et le concert, qui avait dû faire une pause, a repris et s’est terminé pacifiquement. »

À la suite de ces événements, quatre individus ont été arrêtés. Parmi eux, un jeune homme d’une vingtaine d’années figurait sur la liste S pour ses liens avec des groupes contestataires, selon Le Figaro. Un autre était en possession de « boules puantes, d’encre rouge et d’une alarme ». Trois de ces perturbateurs ont été placés en garde à vue pour « participation à un groupement dans l’intention de commettre des violences ou des dégradations », et un quatrième pour « organisation d’une manifestation non déclarée ».

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