Municipales 2026 à Lyon : Anaïs Belouassa-Cherifi critique Jean-Michel Aulas comme un « guignol de la droite »

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Aujourd’hui, Anaïs Belouassa-Cherifi, qui est députée LFI, a donné le coup d’envoi à sa campagne pour les élections municipales à Lyon. Ce jeudi, elle s’est mesurée à d’autres membres de la gauche unie, en compétition avec les écologistes sortants et Jean-Michel Aulas. Ce dernier, selon elle, incarne un « guignol de la droite et de la macronie agonisante ».
Dans ses mots, « Lyon mérite bien mieux qu’un entrepreneur millionnaire ».

La déclaration faisait référence à l’ancienne figure phare de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, qui a réussi à rassembler le soutien des partis de droite et du centre.

« La démocratie n’est pas juste un mot, c’est une attitude que nous devons chaque jour pratiquer. La ville doit devenir un espace à partager, et non quelque chose confisqué », a-t-elle identifié, lors d’une pique à l’égard de l’équipe en place menée par l’écologiste Grégory Doucet.

Devant une salle comble à Lyon, portée par des applaudissements et des cris mécontents contre les actions du gouvernement, signés par Clémence Guetté, vice-présidente LFI et témoignant son soutien, Anaïs a exposé son programme et ses propositions axées sur le social.

« Nous sommes prêts à réquisitionner tous les logements vacants de cette ville », a-t-elle clamé avec force.

Favorisant une approche sociale, elle a dressé un tableau alarmant : « En 3 ans, le nombre d’enfants sans abri a grimpé de 40 %, et il y a actuellement 270 enfants qui n’ont pas de toit ni solution d’hébergement. Cela est la conséquence de politiques sans âme et d’une indifférence calculée ». Elle a aussi mentionné qu’il existe 5 600 logements vacants à Lyon.

Estimation des intentions de vote de 10 % à 15 % au premier tour

Elle a affirmé vouloir « redonner du pouvoir aux citoyens, aux quartiers, aux associations » et a suggéré un référendum d’initiative citoyenne.

Alors que la majorité de la gauche se rassemble autour de Grégory Doucet, Anaïs choisit de faire cavalier seul au premier tour, ce qui s’inscrit dans la stratégie nationale de son parti.

« Je pense que cette démarche aidera à transmettre un certain discours à gauche, et c’est essentiel », a-t-elle souligné devant les journalistes. Cependant, elle ne ferme pas la porte à une alliance lors du second tour.

Deux sondages récents donnent Jean-Michel Aulas en tête avec 47 % des intentions de vote pour le premier tour, face à Grégory Doucet qui recueille entre 23 et 24 %, annoncé perdant au second tour avec seulement 39 %. Anaïs Belouassa-Cherifi est actuellement positionnée en troisième place, avec des estimations de 10 % à 15 % des intentions de vote au premier tour.

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