Récemment, les autorités angolaises ont déployé le tapis rouge pour Brahim Ghali, le chef du Polisario. Le président angolais, Jo o Louren o, lui a proposé de participer aux festivités qui célèbrent les 50 ans d’indépendance de l’Angola. Ce geste de diplomatie a fait les gros titres des médias de Tindouf et d’Alger, et il a lieu à peine dix jours après que le Conseil de sécurité de l’ONU ait voté en faveur d’une résolution renforçant le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara occidental.
Lors de son séjour à Luanda, jeudi dernier, Ghali a également croisé le président de la Chambre haute du parlement algérien, Azouz Nasri, qui représentait le président Abdelmadjid Tebboune lors des cérémonies.
Il convient de noter qu’auparavant, l’Angola avait affiché une certaine proximité avec la position marocaine concernant la question du Sahara. Dans un communiqué diffusé après les discussions qui avaient eu lieu le 11 juillet 2023 à Rabat entre Nasser Bourita et le ministre angolais T t Ant nio, Luanda avait exprimé son soutien aux efforts de l’ONU, suggérant une quête pour une solution politique juste et durable, basée sur un compromis entre les parties concernées.
Les deux ministres avaient de nouveau rencontré en novembre 2023 à Rabat, où T t Ant nio a transmis un message du président angolais au roi Mohammed VI.
Cependant, malgré ces gestes d’ouverture envers Rabat, l’Angola maintient sa reconnaissance de la « république arabe sahraouie démocratique (RASD) ».
