Violences électorales en Tanzanie : l’ONU demande des enquêtes

Estimated read time 2 min read

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) exige l’ouverture d’enquêtes après plusieurs meurtres et violations des droits de l’homme lors des élections du 29 octobre dernier en Tanzanie.

Dans son rapport, le HCDH révèle qu’après le scrutin, plus de 150 personnes auraient été arrêtées sans justification légale évidente. Parmi les détenus, il y aurait des enfants, incriminés de trahison, qui ont été transférés dans des lieux inconnus. De nombreuses familles cherchent encore leurs proches dans différents commissariats de police.

Le nombre de victimes serait élevé, atteignant des dizaines, bien qu’il soit difficile d’obtenir des chiffres précis à cause de la coupure d’accès à internet pendant le vote, selon les déclarations du HCDH. L’organisation accuse également les forces de l’ordre d’avoir tenté de masquer l’ampleur des décès en enlevant les corps des lieux publics et des hôpitaux.

Le rapport appelle à la libération immédiate des opposants arrêtés et demande que des enquêtes rigoureuses et transparentes soient menées sur ces graves atteintes aux droits humains, afin de punir les responsables.

En parallèle, le principal parti d’opposition, Chadema, a annoncé sur ses réseaux sociaux que plusieurs de ses hauts dirigeants arrêtés lors des manifestations avaient été libérés. Lundi, quatre d’entre eux ont été remis en liberté sous caution.

Related Posts: