Le Conseil de sécurité de l’ONU donne son feu vert au plan de paix de Trump pour Gaza

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La Russie et la Chine, présentes à l’ONU, n’ont pas bloqué le projet de résolution américaine conçu pour stabiliser le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Ce vote récent marque un moment critique dans le conflit israélo-palestinien. En effet, le Conseil de sécurité des Nations Unies a, ce lundi, validé le plan de paix proposé par Donald Trump pour Gaza. Cette décision vise également à instaurer une force internationale sur place, les États-Unis redoutant un potentiel retour aux hostilités.

Lors du scrutin, treize des membres du Conseil ont avalisé la résolution. L’ambassadeur américain aux Nations unies, Mike Waltz, a qualifié cette initiative de « historique et constructive ». En réaction, Trump a exprimé sa satisfaction, affirmant que cela serait un pas vers « plus de paix dans le monde ». Sur son réseau social Truth Social, il a remercié les pays, y compris la Russie et la Chine, qui ont choisi de s’abstenir plutôt que de voter contre.

Vers un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas

La résolution américaine, après plusieurs ajustements durant des négociations difficiles, soutient le plan de Trump, qui a permis un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas depuis le 10 octobre, marquant la fin de deux années de conflit exacerbées par l’attaque meurtrière de ce dernier le 7 octobre 2023.

Cette résolution « autorise » le déploiement d’une « force de stabilisation internationale » (ISF) destinée à aider au contrôle des frontières, en collaboration avec Israël et l’Égypte, à la démilitarisation de Gaza, à la désactivation des « groupes armés non étatiques », à la protection des civils et à la préparation d’une police palestinienne. Les détails quant à la composition de cette force ressentent cependant d’une absence d’information.

Le texte entend marquer la mise en place, soutenue par l’Autorité palestinienne, d’un « Comité de la paix » doté d’un mandat s’étendant jusqu’au 31 décembre 2027, pour gouverner Gaza jusqu’à réforme de l’Autorité palestinienne. Selon les 20 points d’un plan jointe à la résolution, ce comité devrait être dirigé par Donald Trump lui-même.

La France appuie cette nouvelle résolution

Différemment des versions préliminaires, ce texte mentionne enfin l’éventualité d’un État palestinien, une possibilité cependant rejetée une fois de plus par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.

Du côté de la France, qui a voté pour, on estime que cette résolution « répond aux besoins pressants des populations tout en endorsant les démarches de paix en cours. » Une source diplomatique a précisé : « Nous avons veillé à ce que le texte inclue des éléments cruciaux pour nous, y compris des références à la perspective d’un État palestinien. »

À l’inverse, le Hamas évoque un vote décevant qui « ne répond pas aux attentes et aux droits politiques et humains » des Palestiniens, tout en dénonçant l’instauration d’un contrôle international sur Gaza. Le groupe islamiste manifeste également son indignation concernant le déploiement d’une force internationale destinée, selon lui, à désarmer les factions palestiniennes à Gaza.

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