Quand Obama prend la parole, on écoute ! Il ne s’exprime pas souvent, et c’est d’autant plus remarquable quand c’est pour répondre à Donald Trump. En effet, le président actuel a récemment accusé Obama d’avoir volé les élections de 2016 et 2020, ce qu’il décrit tout simplement comme de la trahison. C’était une tentative de vol, et ils ont essayé d’embrouiller les choses , a affirmé Trump lors d’une interview rapportée par NBC le 22 juillet.
Il semble que Trump soit en train de chercher à changer de sujet pour détourner l’attention du véritable point d’angoisse actuelle : ses propres liens avec Jeffrey Epstein. Avec ce qu’ils m’ont fait, qu’importe si c’est fondé ou pas ? Il est grand temps que s’attaquent à ces gens. Obama a été attrapé la main dans le sac , a déclaré Trump. Ce type est coupable, et c’est sans ambiguïté .
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Pour répondre à ces accusations, le porte-parole d’Obama, Patrick Rodenbush, a précisé qu’ par respect pour la fonction présidentielle, leur bureau n’intervient généralement pas face aux absurdités et informations erronées qui émanent constamment de la Maison-Blanche. Cependant, ces affirmations sont assez scandaleuses pour mériter une réponse. C’est une tentative immature de détournement de l’attention.
Des accusations d’un coup d’État ?
Ce qu’on appelle la Maison-Blanche de Trump, notamment Tulsi Gabbard, accuse l’ancien président et son entourage d’avoir élaboré un complot visant à faire croire que la victoire du milliardaire était le résultat d’une ingérence russe. Les allégations vont même jusqu’à dire que des documents prouveraient que l’administration Obama aurait avisé durant des années pour un coup d’État contre Trump.
Rien dans le document récemment publié remet en cause le constat répandu que la Russie a voulu influencer les élections de 2016, sans réussir à altérer les résultats. Cette réalité a été affirmée dans un rapport publié en 2020 par la commission de renseignement bipartisan du Sénat, présidée à l’époque par Marco Rubio, a ajouté Rodenbush.
Il précisa également que l’administration Obama n’avait jamais espéré que les cyberattaques russes influencent le processus électoral en lui-même, assurant à diverses reprises que le comptage des votes avait été effectué correctement.
Une couverture brouillée
En réponse à ce tumulte, le porte-parole actuel de la Maison-Blanche, Davis Ingle, n’a pas vraiment pris position, disant : La Maison-Blanche apprécie l’implication de Gabbard envers la transparence , tout en s’interrogeant sur les motivations derrière ces accusations. S’agit-il simplement d’une distraction ?
Le président du groupe démocrate à la Chambre, Pete Aguilar, est convaincu que oui. Interviewé le 21 juillet par NBC, il a réagi en affirmant que tout cela n’est qu’une diversion. Ils pourraient publier n’importe quoi pour gagner un peu de temps sur les enjeux enflammés comme Epstein , ajoutant que la stratégie du clan Trump leur ressemble beaucoup : battre en retraite par l’attaque.
