Les lycéens partagés sur le nouveau service militaire : « Très peu pour moi », « j’y pense, oui »

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Est-ce qu’il existe vraiment une « génération prête à se lever pour défendre la patrie », comme l’a avancé Emmanuel Macron en présentant le nouveau service militaire ? Le président a détaillé les lignes de cette initiative, seule l’option du « volontariat » retenue, mais tous les lycéens dans la salle étaient moins enthousiastes.

Des opinions divergentes sur la guerre

Parmi les jeunes, Antonin, 17 ans, étudiant à Vizille près de Grenoble, est catégorique : « Je ne voudrais jamais faire ça. Moralement, il m’est impossible d’accepter l’idée d’être appelé pour combattre. Je suis convaincu que la violence et la guerre ne résolvent rien. »

Le volontariat : un concept pas si mal vu

Avant d’arriver à la Brigade, beaucoup avaient des réticences, mais Jade a assuré qu’elle pourrait revoir son positionnement après avoir écouté le discours du président. « Peut-être que je vais y réfléchir et me dire que ce serait quelque chose qui m’intéresserait. Je trouve positif que cela soit sur la base du volontariat. Certains jeunes vont s’y identifier et seront motivés à y participer. Cela pourrait renforcer notre engagement envers la nation », a-t-elle émergé.

3.000 bénévoles cet été

D’autres lycéens, comme Pierrick, sont plus ouverts à l’idée. Pour lui, contribuer à la sécurité de la France n’est pas une maigre affaire. « J’y pense sérieusement. Si cela implique de défendre notre pays, je suis prêt. Il est crucial de prendre cela en compte dès maintenant, car il se passe tant de choses autour de nous. On ne peut pas se voiler la face en pensant que tout est rose dans le monde actuel », explique-t-il.

Ce dernier, un lycéen orienté vers les Travaux publics, pourrait être un profil recherché par l’armée, qui envisage de recruter 3.000 nouveaux volontaires dès l’été prochain et 50.000 d’ici 2035.

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