Ce jeudi, Emmanuel Macron a fait part de son inquiétude concernant la décision de la justice algérienne qui a condamné en appel le journaliste Christophe Gleizes à une peine de sept ans de prison pour apologie du terrorisme.
Selon des sources du Palais de l’Élysée, le président de la République a déclaré avoir appris cette nouvelle avec beaucoup de tristesse et a adressé ses pensées à Gleizes et à sa famille. La présidence française a aussi assuré qu’elle s’engagera activement auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et permettre son retour en France le plus rapidement possible.
Souffrant d’une détention qu’il subit depuis juin dernier, Gleizes a vu sa peine confirmée par la justice ce mercredi. Journaliste de 36 ans, il collabore avec des publications telles que So Foot et Society et était en Algérie en mai 2024 pour couvrir un article sur le célèbre club de football algérien, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), qui se situe à 100 kilomètres d’Alger.
Un point central pour les relations franco-algériennes
Les membres de sa famille, présents lors de l’audience qui a mené à cette condamnation, ont fait part de leur choc face à cette décision. Cette condamnation a également suscité une vague de réactions indignée de la part de l’ONG Reporters sans frontières ainsi que de certains responsables politiques en France.
Le ministre français de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a souligné que la libération de Christophe Gleizes était un enjeu considérable dans le cadre des discussions entre Paris et Alger. Ces pourparlers, débutés suite à la grâce présidentielle accordée à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, semblent se nourrir de cet évènement.
Enfin, Emmanuel Macron a exprimé sa disponibilité pour dialoguer avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune si cela pouvait favoriser de bons résultats et améliorer les relations entre les deux nations, bien qu’une telle discussion n’ait pas encore eu lieu.
Avec AFP
