Reconnaissance de la Palestine : La France affirme sa position contre le Hamas

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Ce vendredi, le ministre français des Affaires étrangères a clarifié la position du gouvernement, affirmant que, par sa décision de reconnaître un État palestinien, la France ne soutient pas le Hamas, contrairement aux accusations de ses opposants. Jean-Noël Barrot a souligné sur X que « le Hamas a toujours rejeté la solution à deux États », et qu’ainsi, en reconnaissant la Palestine, la France invalidait les revendications de ce groupe radical.

Emmanuel Macron a annoncé hier que la France procédera à la reconnaissance officielle de l’État palestinien durant l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, à New York. Dans sa lettre au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, il a mentionné que la France escompte mobiliser tous ses partenaires internationaux souhaitant participer à cet effort.

Réactions de l’extrême droite face à cette initiative

Cette décision ne fait pas l’unanimité en France, puisqu’elle suscite des réactions divisées au sein de la classe politique. Pour Jordan Bardella, président du Rassemblement National, la reconnaissance [de l’État palestinien] pourrait accorder au Hamas, décrit comme un « mouvement terroriste islamiste », une légitimité internationale et institutionnelle qu’il n’a pas méritée. Marine Le Pen, la cheffe des députés RN, a quant à elle affirmé que reconnaître aujourd’hui un État palestinien revient à reconnaître un « État Hamas » et, par conséquent, un « État terroriste ».

Du côté de la gauche, la réaction à cette annonce a été plus chaleureuse, soulignant son importance pour la paix. Cependant, quelques minutes après l’annonce, le gouvernement israélien a qualifié cette initiative de « récompense de la terreur », notant que cela serait une « tâche noire dans l’histoire française », rappelant l’attaque du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023, qui a tragiquement coûté la vie à plus de 1 200 personnes, principalement des civils.

Concernant les représailles israéliennes, plus de 59 000 personnes à Gaza, également en grande majorité des civils, ont perdu la vie selon les chiffres cités par l’ONU, en raison de la crise humanitaire amplifiée par un blocus sévère. À ce jour, au moins 142 États ont reconnu l’État palestinien, malgré l’opposition forte des États-Unis et d’Israël à cette démarche.

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