On a tous souvent entendu parler des œufs. En France, 97 % des Français en mangent régulièrement, surtout le matin ou dans différentes recettes comme les quiches. Pourtant, pendant très longtemps, cet aliment a souffert d’une mauvaise réputation. Son » gros » défaut ? Une teneur élevée en cholestérol. Pourtant, des chercheurs de l’université d’Australie du Sud viennent de mettre sur la table de nouvelles données qui pourraient bouleverser des décennies de recommandations alimentaires.
Nous sommes tous concernés par le cholestérol
Pour faire simple, le cholestérol est indispensable au Bon fonctionnement de notre corps. Toutefois, lorsque le taux de LDL (le mauvais cholestérol) est trop élevé, cela peut entraîner des problèmes cardiovasculaires. Actuellement, un adulte français sur cinq a un excès de cholestérol, ce qui conduit souvent à des régimes stricts qui boudent certaines mauvaises fréquentations alimentaires.
Les chercheurs se sont penchés sur le sort d’un de ces aliments bannis : l’œuf.
Peut-être avons-nous fait fausse route?
Dans leur étude, l’équipe de l’UniSA a examiné 61 participants en bonne santé qui ont testé trois régimes alimentaires différents sur une durée de cinq semaines. Parmi ces régimes, l’un permettait de consommer deux œufs par jour, riches en cholestérol mais faibles en graisses saturées.
Et devinez quoi ? Le taux de LDL a chuté de manière significative pour ce groupe, comparé à ceux qui suivaient un autre régime, tout aussi calorique, mais sans aucun œuf. Le plus surprenant ? Ne pas avoir consommé d’œufs n’a pas suffi à réduire les niveaux de LDL davantage.
En prime, les amateurs d’œufs ont montré une hausse des caroténoïdes bénéfiques (type lutéine et zéaxanthine), des substances qui peuvent aider à préserver notre vision et à combattre l’inflammation.
Ces résultats s’inscrivent dans la lignée d’une autre étude de 2020, également publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition, qui conclusaient qu’une consommation supérieure à un œuf par jour n’était pas synonyme d’accroissement du risque de maladies du cœur.
Revenons aux bases : le cholestérol dans nos assiettes n’est pas notre principal frein
Ce que rapportent les chercheurs australiens, c’est qu’il ne suffit pas de faire une fixette sur la quantité de cholestérol dans nos assiettes pour réguler notre taux de cholestérol sanguin.
Surprises, l’impact du cholestérol que l’on consomme est largement minime sur notre organisme. C’est surtout notre corps qui produit majoritairement le cholestérol nécessaire à l’équilibre, adaptant sa fabrication en rapport avec ce que l’on mange.
Dès lors, c’est plutôt la consommation de graisses saturées, notamment présentes dans de nombreux produits transformés ou viandes grasses, qui agit rapidement sur notre taux de LDL en envoyant notre foie à increaser sa production.
« Quand il s’agit d’un petit dej’ cuisiné, les œufs ne sont pas votre principal souci. En revanche, c’est la pizza ou encore le bacon qui n’amélioreront pas votre santé cardiaque », affirme Jon Buckley, le chef de cette étude et professeur à l’UniSA.
L’étude de nos amis australiens s’inscrit dans un phénomène plus vaste qui pousse à revisiter les recommandations alimentaires traditionnelles. Aux États-Unis, les National Institutes of Health lancent un grand projet intitulé Nutrition for Precision Health. L’objectif est de mieux cerner les relations entre notreией и кому стиле зальное чынамاءِокомารถ Choose190
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