« Ça m’a fait passer du 38 au 46 » : Michèle Bernier parle sans tabou de son évolution physique

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Un lien sincère avec son public

Michèle Bernier a toujours privilégié l’honnêteté dans ses échanges avec le public. Elle a récemment ouvert son cœur sur des sujets très personnels, notamment la prise de poids qu’elle a vécu, ainsi que son rapport au corps et aux standards de minceur qui pèsent encore sur la société d’aujourd’hui.

L’humoriste, âgée de 68 ans, a toujours été transparente avec ses fans, partageant même des détails sur sa séparation d’avec Bruno Gaccio, le père de ses deux enfants, Charlotte (née en 1987) et Enzo (né en 1997). Elle a dévoilé que cette séparation est survenue alors qu’elle était enceinte de leur fils. Cette capacité à se livrer, ses admirateurs la reconnaissent et l’apprécient. Dans une récente intervention sur TV Grandes Chaînes, elle s’est attaquée aux exigences de minceur qui affectent tant de femmes.

Accepter ses rondeurs

Michèle témoigne que ce chemin vers l’acceptation de soi n’a pas été facile. En 2014, elle confiait à Nous Deux : « J’ai passé ma vie à vouloir être mince, eh bien, je ne le serai jamais. » Elle évoque également que le bonheur ne se mesure pas à la taille d’un vêtement : « Le bonheur n’a rien à voir avec ce qui est sur la balance, et il serait temps d’arrêter de culpabiliser les gens pour ça. C’est un vrai racisme ! »

« C’est cette période qui m’a fait passer du 38 au 46, » a affirmé Michèle, illustrant une réalité partagée par de nombreuses femmes.

Combat contre la grossophobie

Cette prise de conscience concernant son poids a ouvert les yeux de Michèle sur les mentalités qui l’entourent. Bien que le mouvement body positive prenne de l’ampleur, les diktats de la beauté perdurent, et elle a souligné le harcèlement dont sa fille Charlotte a été victime en raison de son apparence. « J’ai eu tellement mal pour Charlotte, » a-t-elle partagé, recommandant à tous son poignant documentaire, Pourquoi nous détestent-ils ? sur MyCanal, qui explore l’impact néfaste des réseaux sociaux sur l’image de soi.

Elle termine sur une note forte : « Ras-le-bol de cette image préfabriquée du bonheur où l’on doit faire du 36 comme une gamine. En réalité, le bien-être des femmes ne se measure pas à leur silhouette. »

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