Le 27 juillet, le président français Emmanuel Macron a révélé qu’il avait eu samedi une discussion importante avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al Sissi. Ensemble, ils ont abordé la situation humanitaire critique qui prévaut dans la bande de Gaza, la qualifiant d' »inacceptable ».
Sur le réseau social X, Macron a souligné: « Nous ne pouvons pas rester indifférents pendant que des populations, y compris de nombreux enfants, risquent de mourir de faim ».
Il a également mis en garde contre le grave danger de famine et de déplacements forcés provoqué par le maintien du blocus humanitaire et l’escalade de l’intervention israélienne.
Macron a évoqué sa ferme conviction en une solution à deux États, qu’il considère comme la seule possibilité sérieuse d’assurer paix et sécurité pour tous les habitants de la région.
Il a rareté soulignant son engagement depuis plusieurs mois à collaborer avec d’autres nations pour promouvoir la reconnaissance de l’État de Palestine, en vue d’une déclaration officielle lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre prochain.
Dans un autre échange, il a discuté avec le président turc Recep Tayyip Erdogan de la situation à Gaza et de la prochaine conférence ministérielle sur la solution à deux États, programmée pour lundi et mardi au siège de l’ONU à New York.
À cette occasion, le ministre français des Affaires étrangères a mentionné que de nombreux pays européens manifesteraient leur volonté de reconnaître l’État de Palestine, faisant référence aux avancées déjà réalisées par la moitié des pays de l’Union européenne, tandis que d’autres en examinent encore la possibilité.
