Des septièmes de manif. Que se passe-t-il avec la volonté d’opposition au sein d’un pays face à des enjeux internationaux ? Chaque semaine, des groupes de citoyens israéliens se rassemblent pour exprimer leur désaccord avec la gestion de Benyamin Netanyahou envers Gaza. Cependant, il semble que cette résistance reste confinée.
Qu’est-ce qui se cache derrière cette indifférence ?
Ynet, l’un des principaux médias en Israël, semble tirer l’attention sur des sujets bien éloignés des souffrances quotidiennes des habitants de Gaza. Les réalisations nationales, des histoires de personnalités ou des petits potins occupent davantage l’espace médiatique, au détriment de l’humain en proie à la misère.Paradoxalement, on assiste à un silence assourdissant sur les enfants ravagés par la famine, mais Yoav Shemer-Kunz, chercheur à l’université de Syracuse, met en garde : « la plupart des médias israéliens ne parlent pas franchement de la réalité à Gaza ».
Cependant, le journal Haaretz fait figure d’exception, ayant eu l’honneur de fournir une couverture analytique et approfondie du environnement palestinien. Adel Bakawan, directeur à l’EISMENA, affiche une certaine confiance dans le fait que les citoyens en Israël détiennent plus d’informations que ceux de Gaza.
Le soutien large à la politique actuelle
Mais quel est l’obstacle à un changement radical chez les Israéliens face aux opérations militaires orchestrées par Netanyahu ?
Alerte aux dangers, les critiques d’un désengagement dans le monde de l’info révèlent des craintes qui troubleraient le suivi social des branches critiques. « À cause de cette couverture minimale par les médias, la population israélienne vit dans le rêve éveillé concernant Gaza », explique Shemer-Kunz. Et cela ne fait qu’accroître la notion d’apathie vis-à-vis du sort des Palestiniens. Un comportement accentué alors que le mauvais sort semble avoir limité définitions.
Adel Bakawan souligne : », « Malheureusement, Benjamin Netanyahu a tiré profit de la situation actuelle, ce qui lui a garanti un certain appui, touchant la majorité des Israéliens. » Un récent arrêté de confiance annonçaitină…54% se disent pour la politique actuelle, prennant en compte coupes subséquentes en mai. Ce penchant public s’est encore creusé, complexifiant le rapport avec le vouloir dire des gouvernants. Qui plus est, les conséquences des événements du 7 octobre 2023 participent au durcissement de cette attitude, affectée.
Manif d’opposition en souterrain !
Bien qu’il ne semble pas constituer une force crieuse, le peuple israélien pourrait endosser un rôle moteur face au déplacement de la façon de gouverner envers Gaza par Netanyahu. Chaque semaine, des centaines d’hommes et de femmes manifestent, surtout à Tel Aviv, poussant pour un sursaut d’humanité et clamant « Pour la libération des otages ! Selon l’universitaire-Kunz.. Mais bien qu’il croisse, ce type de mobilisation manque de profondeur.
Il y a un potentiel de manifestations plus marqué, que ce soit par des grèves ou autre forme de participation des citoyens !
Une dynamique plus avesante pourrait, en effet, s’installer si la pression était ressentie assez massivement par des Indigènes actuels face politique où les choix de l’ensemble plus jeunes font état de cette précarité !
Malheureusement, nous constatons une stagnation latente. »},]
