Aider Gaza : Début vendredi
40 tonnes de vivres – c’est ce que la France s’apprête à envoyer à partir de vendredi, d’après les déclarations faites par le ministre des Affaires étrangères.
« Nous organiserons quatre vols, chacun transportant 10 tonnes de vivres, dans la bande de Gaza », a précisé Jean-Noël Barrot lors dune intervention sur BFMTV.
Un appel pour la sécurité
Le ministre a rassuré en affirmant que « la plus grande prudence sera observée pour assurer la sécurité des populations durant ces opérations ». Une source diplomatique a précisé qu’il faut aller au-delà de l’aide aérienne et demander la réouverture des accès terrestres vers le territoire palestinien, toujours sous blocus israélien.
Malnutrition : Une situation préoccupante
Rappelons qu’environ 52 tonnes de fret humanitaire sont, à ce jour, bloquées à al-Arish en Égypte, à quelques kilomètres de Gaza. La réouverture substantielle des voies terrestres est essentielle pour soulager la souffrance des civils là-bas », a ajouté le ministre depuis New York pendant une réunion de l’ONU sur une solution à deux États.
Actuellement, environ 2,4 millions de Palestiniens vivent une situation difficile à Gaza, assiégée par Israël depuis le début du conflit provoqué par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Les Nations unies ont récemment signalé des niveaux alarmants de malnutrition parmi la population.
Alerte famine : le scénario le plus sombre se dessine
Mardi, une organisation internationale de surveillance de la faim, soutenue par l’ONU, a exprimé que « le pire scénario de famine se déroule actuellement à Gaza ». Des largages d’aide sont possibles depuis dimanche grâce à une trêve humanitaire déclarée par Israël dans certaines régions.
Dans le même temps, l’Allemagne, avec l’aide de la Jordanie, a annoncé la création d’un « pont aérien pour des biens humanitaires vers Gaza », et le Royaume-Uni a effectué son premier largage d’aide mardi. Par ailleurs, l’ancien président Donald Trump a aussi fait savoir que des centres de distribution alimentaire devraient voir le jour en Gaza, qui fait face à des signes de ce qu’il appelle une « vraie famine ».
