Des mesures seront prises pour acheminer de l’aide humanitaire par voie terrestre, qui reste la solution la plus efficace.
Dans les jours à venir, la France prévoit de réaliser des largages aériens d’aides destinées à Gaza. L’idée principale, comme l’a rapporté une source diplomatique auprès de l’AFP, est de « répondre aux besoins les plus pressants et essentiels de la population civile ». Cette source a également précisé : « Nous allons tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des habitants durant ces opérations. »
« Ces actions n’ont pas pour but de remplacer un renforcement significatif des aides qui nécessitent l’ouverture immédiate par Israël des points de passage au sol. La France explore également des moyens d’acheminement par voie terrestre, car c’est de loin la méthode la plus efficace pour fournir massivement et sans entrave l’aide dont la population a désespérément besoin », a noté la même source.
Une famine menaçante à Gaza
Environ 2,4 millions de Palestiniens se trouvent actuellement assiégés à Gaza, conséquences d’une opération militaire lancée par le mouvement islamiste Hamas le 7 octobre 2023. Les Nations Unies ont fait état de « niveaux alarmants » de malnutrition parmi la population, avertissant mardi dernier que la « situation de famine grave est en cours à Gaza ». Des largages d’aide sur la région ont été autorisés depuis dimanche par Israël, qui a décrété une trêve humanitaire dans certaines zones.
Lundi, le chancelier Friedrich Merz a annoncé la mise en place par l’Allemagne, en partenariat avec la Jordanie, d’un « pont aérien de fournitures humanitaires vers Gaza ». Il a aussi mentionné que la France et le Royaume-Uni se montrent disposés à soutenir cette initiative. De son côté, l’ancien président Donald Trump a dévoilé également lundi la volonté des Etats-Unis de créer des centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza, tout en signalant des signes d’une réelle « famine » dans la region.
