Pour le Premier ministre Fran ois Bayrou, cette rentrée s’annonce plus que mouvement e, avec des opposants en nombre et la menace d’une censure. La discussion autour du budget 2026 devient un véritable casse-t te.
Le contexte politique est tendu : le projet de loi budgétaire pourrait générer 43,8 milliards d’euros d’ conomies, mais pourrait rencontrer un veto à cause d’une absence de majorit au sein du gouvernement.
Dans une interview publiée dans Le Parisien le 23 ao t, Bayrou a admis : « Je sais que je suis minoritaire ».
Une journée d’action programmée le 10 septembre
Le contenu du budget n’est pas le seul souci : la col re des citoyens se fait entendre. Ce 10 septembre, syndicats et partis de gauche marqueront leur refus par une gr ve et une série de manifestations, touchant potentiellement divers secteurs comme le transport.
Fran ois Bayrou, perplexe face à cette agitation, oppose : « Le pays fait face à d’importants risques et nous, on veut le paralyser ! Comment défendre cela ? ». Impression d’impasse avant la conférence de presse qu’il tiendra lundi.
À l’heure actuelle, un sondage révèle que 70% des personnes interrog es dans le pays approuvent les manifestations en réponse au budget gouvernemental, tandis que 58% soutiennent des blocages le jour des revendications du 10 septembre.
« L’engagement des citoyens est essentiel »
Le Premier ministre exhorte à l’union : « Pour que les choses évoluent face à cette lutte pour l’égalité, l’adhésion des Fran ais est vitale ». Il critique le climat politique actuel, déclarant que « les forces politiques ne pensent qu’aux prochaines élections ».
Pour gagner les c urs et esprits, il multiplie ses efforts, passe un message lors de ses vid os Youtubes cet t et lors de son événement médiatique de lundi.
Selon lui, ce qu’il entend souvent : « Oui, des efforts, mais pas pour moi, c’est aux immigr s et aux riches qu’il faut demander ». Mais pour avancer, il considère qu’une participation équitable est essentielle, accompagnée des promesses de justice sociale.
Son objectif se veut clair : aspirer à « une rentrée qui fasse date, loin d’une simple période de tensions ou de reculs ».
