Alors qu’on assiste à une bataille d’influence entre les États-Unis et la Russie, les pays européens essaient de jouer un rôle. Aujourd’hui à 15 heures, hour de Paris, Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer, et le chancelier allemand Friedrich Merz se connectent en visioconférence avec les nations de la « coalition des volontaires », des alliés de Kiev, pour préparer les étapes à venir en matière de paix concernant l’Ukraine, selon l’annonce de l’Élysée.
Ce rendez-vous a lieu juste avant le déplacement imminent du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, vers Washington, et à la suite d’un sommet d’importance entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska.
Qui sont ces alliés ?
La coalition, créée marquer le mois de mars dernier grâce à l’initiative de Londres et de Paris suite à une dynamique lancée par la République tchèque, rassemble un bon nombre de pays — environ 30. Elle comprend toutes les grandes nations européennes comme la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, mais aussi la Finlande, la Suède et l’Espagne. On retrouve également l’Union Européenne et l’Otan, ainsi que d’autres pays, dont le Canada et la Turquie.
Quels sont leurs objectifs ?
Leur principal objectif est d’assurer la sécuité de l’Ukraine contre de potentielles nouvelles agressions russes. Les principes fondamentaux de cette collaboration ont été détaillés par Keir Starmer après un sommet à Londres au début du mois de mars, comme le rappelle la BBC. Ces directives incluent le soutien militaire à l’Ukraine, le respect de sa sécurité et de sa souveraineté, la dissuasion de toute nouvelle attaque dans le cadre d’un éventuel accord de paix, et la protection de cet accord.
La première rencontre de cette coalition avait eu lieu à Bruxelles le 10 avril dernier, au siège de l’Otan. Lors de cette réunion, l’idée d’une « force de réassurance » foi évoquée pour instaurer une paix durable en Ukraine. La dernière rencontre entre les membres a été discutée ce mercredi 13 août, d’après l’Élysée.
À vérifier ce dimanche : la sécurité de Kiev
Lors de cette réunion, les alliés de l’Ukraine vont se pencher sur la question des garanties de sécurité à fournir à Kiev, en lien avec un ratuel potentiel accord de paix. Ils devrait également analyser ce à quoi pourrait ressembler un tel pour l’Ukraine et la Russie, selon des sources diplomatiques.
À la fin du sommet du vendredi avec Poutine, Donald Trump a indiqué qu’il visait à formuler un accord de paix pour clore ce conflit, sans passer par un cessez-le-feu. Durant la nuit du samedi au dimanche, Zelensky a exprimé, quant à lui, que Moscou persister à refuser un cessez-le-feu, ce qui « complique la situation ».
« Nous observons que la Russie refuse de plus en plus les appels au cessez-le-feu et n’a pas encore affirmé quand elle cessera de tuer », a gripé le président ukrainien sur ses réseaux sociaux.
