Le 13 août, l’armée israélienne a révélé dans un communiqué qu’elle avait « validé » le nouveau plan militaire visant la ville de Gaza. Les détails sur un calendrier précis restent flous.
Le commandant de l’armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir, a proposé un cadre décisionnel pour ce plan. Ce dernier s’inscrit dans le continuum des opérations militaires à Gaza, et qui vise directement à libérer tous les otages israéliens et à neutraliser le Hamas.
Nouveau contrôle au sein de Gaza
Selon les déclarations, l’armée a pour objectif de prendre le contrôle complet de la ville de Gaza ainsi que des camps de réfugiés avoisinants, qui sont des zones particulièrement densément peuplées et déjà fragilisées par plus de 22 mois de conflit.
Lors de la réunion d’hier, les militaires ont présenté les opérations menées jusqu’à présent, notamment une récente frappe dans le secteur de Zeitoun qui aurait commencé mardi.
Les frappes intensifiées
Des témoignages d’habitants rapportent que le quartier de Zeitoun a été soumis à de nombreux bombardements aériens ces trois derniers jours, des explosions qui auraient également touché le quartier voisin, Tel al-Hawa.
Des pertes humaines terrifiantes
Benjamin Netanyahu a précisé dimanche dernier qu’Israël est en contrôle militaire de « 70 à 75% » de Gaza, et que la lutte pour la ville de Gaza et d’autres zones du centre se poursuit.
Selon ses mots, ce plan « n’est pas destiné à une occupation, mais plutôt à un désarmement de Gaza ». Ses objectifs se résument ainsi : éliminer le Hamas, libérer tous les otages, assainir la région militairement, établir une domination sécuritaire d’Israël, et finalement mettre en place une administration civile pacifique en dehors d’Israël.
Rappelons que l’attaque du Hamas, orchestrée le 7 octobre 2023, a causé la mort de 1.219 personnes israéliennes, dont une grande majorité étaient des civils, comme l’a rapporté l’AFP sur la base de statistiques officielles. D’autre part, les représailles israéliennes en territoire gazéen auraient engendré la mort de 61.599 personnes, également surtout des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, réputées fiables par l’ONU.
