Javier Milei remporte les élections de mi-mandat et affirme son engagement à réformer l’Argentine

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Javier Milei, le président argentin prônant l’ultralibéralisme, a reçu un soutien considérable lors des élections législatives de mi-mandat, tenues le 26 octobre, atteignant plus de 40 % des votes. Ce score est été qualifié par Milei de « confirmation du mandat » reçu en 2023, martelant qu’il est temps de continuer sur la voie des réformes. Lors d’un discours triomphal dans son quartier général à Buenos Aires, il a exprimé sa gratitude aux électeurs qui lui ont offert la possibilité d’avancer. Ce résultat inattendu représente une bouffée d’air frais pour le gouvernement, après que l’économie argentine avait traversé des tensions au cours des deux mois précédents, exacerbées par une ambiance d’incertitude et une pression accrue sur la monnaie nationale.

D’ailleurs, cela a incité un soutien important venant de son ami Donald Trump, avec des promesses d’aides pouvant aller jusqu’à 40 milliards de dollars. Sur les réseaux sociaux, Trump a félicité Milei, affirmant que la confiance du peuple argentin en lui est désormais justifiée.

Le parti de Milei, La Libertad Avanza, a consolidé sa position avec 40,7 % des voix, selon des chiffres officiels quasi définitifs, lui permettant presque de tripler sa représentation au parlement. Même s’ils n’ont pas atteint la majorité absolue, cela fournira au président « anarcho-capitaliste » un réel levier pour pousser ses réformes au cours de ses deux années restantes. Des projections indiqueraient que son nombre de députés pourrait passer de 37 à 101, tandis que le nombre de sénateurs pourrait monter de 6 à 20. Milei espérait pour ces élections obtenir au moins un tiers des sièges pour pouvoir imposer ses veto en cas de besoin.

Une victoire inattendue mais encourageante

« J’ai crié de bonheur, comme si l’Argentine avait remporté le dernier Mondial ! », a partagé Facundo Campos, un consultant marketing enthousiasmé devant le QG de Milei. Pourtant, cette victoire a pris tout le monde par surprise, certainement même les analystes politiques comme Sergio Berensztein, qui a reconnu l’ampleur du soutien envers le président.

« L’Argentine dit fortement ‘oui’ à Milei, qui a maintenant la chance de prouver qu’avecUn parlement plus réceptif, il peut tenir ses promesses « , a-t-il ajouté. Ce支持 notamment envers l’idée d’un plan pour « éradiquer » complètement l’inflation d’ici 2026, certainement très ambitieuse. Résultats déjà visibles avec l’inflation, qui a chuté de plus de 200 % à 31,8 % sur un an. Le président cherche à maintenir une rigueur budgétaire après des mois marqués par une crise où plus de 200 000 emplois se sont envolés, tandis que le PIB a entamé une contraction qui continue.

Participation électorale basse mais message fort

De nombreux analystes, particulièrement dans l’opposition, sont d’avis que Milei doit maintenant adopter un approche pragmatique et recevoir un soutien tant politique que social pour ses projets. La tension se fait aussi sentir chez des bailleurs internationaux notamment le FMI, qui exhorte le président de… David { Bailey ..} gouverner avec plus d’union ou de comprendre.

Milei, s’approchant d’une manière conciliatrice, a exprimé lors d’un discours qu’il était prêt à négocier avec différents groupes parlementaires pour établir des bases solides pour ses réformes futures. Parmi ses priorités figure l’éventuelle réforme fiscale, l’adaptation du marché du travail et une revue du système de protection sociale. En face de tout ceci, l’opposition peronniste affichait un air de désenchantement intense, désespérée. En effet, une participation d’environ 67,9% lors de ce scrutin, constituait un des plus basses niveaux de l’histoire démocratique argentine depuis 1983.

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