Lors de son discours à Ljubljana, Emmanuel Macron a fait une déclaration intéressante concernant la réforme des retraites en France. Il a indiqué que la possibilité d’organiser un référendum n’était pas totalement écartée, même si forcement, aucune décision concrète n’a été prise jusqu’à présent.
« Nous ne sommes ni dans une abrogation, ni dans une suspension. À la place, on parle d’un décalage. Au lieu d’appliquer l’âge de 63 ans prévu pour le 1er janvier 2027, cela a été repoussé à 2028 », a-t-il précisé, précisant que cela se financerait grâce à des économies.
Macron a également signalé qu’avant d’envisager un référendum, il serait crucial de savoir sur quelle base se ferait cette consultation. Il a souligné que tout cela nécessiterait un accord préalable, ajoutant : « Ce n’est pas encore à moi de décider sans un consensus. »
En étant aux côtés du Premier ministre slovène, Robert Golob, le président français a insisté sur l’importance d’un dialogue serein avant d’avancer sur ce dossier. Il a fait remarquer que la question du vieillissement de la population ne pouvait pas être réglée simplement par un compromis nécessaire pour adopter le budget.
Macron a loué la volonté de Golob de relancer le débat, ainsi que celle des syndicats et des employeurs, insistant sur la nécessité d’instaurer « un moment de stabilité ». Il a appelé à lancer des « discussions budgétaires sereines » pour assurer la continuité du pays.
« Sur cette base, nous verrons quels chemins il faudra suivre par la suite », a-t-il conclu.
(Rédigé par Nicolas Delame)
