Ça chauffe ! Une hausse des taxes pour plusieurs pays dont la Suisse à 39 % !
Le président américain Donald Trump a récemment annoncé des taxes pouvant atteindre 50 %. Jeudi soir, il a signé un document pour mettre en place de nouveaux droits de douane qui vont toucher les importations de nombreux pays. L’objectif ? « Restructurer le commerce mondial au profit des travailleurs américains », selon un communiqué de la Maison-Blanche. Ces nouveaux taux entreront en vigueur le 7 août, plutôt que le 1er août comme prévu au départ.
Les nations ayant des accords commerciaux en place avant la date annoncée seront touchées par ces taraudages. L’UE, le Japon et la Corée du Sud verront donc leurs exportations taxées à 15 %, tandis que les produits venus du Royaume-Uni subiront une hausse à 10 %.
La Suisse dans le viseur
D’un autre côté, ceux qui n’ont pas d’accord avec Washington font face à des droits de douane allant de 10 % à 41 %, avec des pays comme la Syrie complétant le tableau.
A noter que beaucoup des pays concernés sont frappés par un taux standard de 15 %, mais certains, comme l’Afrique du Sud, sont à 30 %, la Serbie à 35 % et la Suisse en tête avec 39 %.
Canada, une situation tendue
Pour le Canada, la tension monte aussi, même si une amélioration temporaire pour le Mexique a été décidée. Trump a reporté de 90 jours les droits de douane déjà en vigueur à 25 %. En revanche, pour le Canada, la taxe grimpe encore à 35 %, uniquement pour les produits hors accord ACEUM. La Maison-Blanche a expliqué cette hausse par le manque de coopération du Canada pour stopper les importations de fentanyl.
Les conséquences économiques se ressentent
Les États-Unis voient l’administration Trump that concrétise ses promesses. Trump a imposé mercredi un taux de 50 % sur les importations en provenance du Brésil, impact régional lié aux tensions politiques. L’Inde est aussi concernée, subissant une taxation à 25 %, sanctionnée de surcroît pour ses importations de pétrole russe.
En revanche, Trump se félicite de l’augmentation des recettes et d’une économie américaine qui commence à voir des signes de léger endettement. Cependant, les économistes tirent la sonnette d’alarme quant aux impacts de ces taxes sur l’inflation et la croissance, ayant atteint 2,6 % en juin. Par exemple, Apple a anticipé une surcharge de 1,1 milliard d’euros liée aux nouvelles taxes.
Des points d’interrogation juridiques
En parallèle, une Cour d’appel fédérale examine si Trump a outrepassé ses prérogatives en instaurant de telles surtaxes sans validation du Congrès. Le cas entre autres concerne des taxes générales, rectifiant tout secteur spécifique tel que l’automobile ou l’acier.
L’avocat représentant les plaignants, constitué de entreprises en quête de protection et d’une poignée d’états, dénonce « un abus de pouvoir sans précédent de la part de notre président ». La majorité des juges montrent des réserves quant à la légitimité des décisions de Trump, tandis que la Maison-Blanche promet de se tourner vers la Cour suprême si le verdict n’est pas favorable.
