Ce samedi, une grande mobilisation s’est tenue et elle a déjà été critiquée par la droite, qui qualifie ce mouvement d' »anti-américain ». Sous le slogan « No Kings » (« Pas de rois » en français), des millions d’Américains ont défilé entre New York et San Francisco pour s’opposer à la « prise de pouvoir autoritaire » du président Donald Trump.
À Forest Hills, un quartier de New York, une foule enthousiaste d’habitants s’est rassemblée tôt dans la matinée, chantant ensemble : « Nous aimons notre pays, nous ne supportons pas Trump ». Times Square a également vu l’afflux de nombreux manifestants.
Plus de 2700 manifestations étaient organisées dans tout le pays, touchant aussi bien les métropoles que les petites villes, y compris en Floride, près de la résidence Mar-a-Lago où Trump passe le weekend.
La première action de cette campagne « No Kings », regroupant environ 300 associations, avait attiré des millions de participants de tous âges mi-juin. C’était la manifestation la plus importante depuis le retour du républicain à la Maison Blanche, coïncidant avec son anniversaire et une parade militaire.
Trump avait menacé en juin de répondre avec une « très grande force » face aux manifestants, mais cette semaine, il a déclaré sobrement sur Fox News : « Ils me qualifient de roi. Je ne suis pas un roi. » Cependant, certaines personnalités de son parti ont assimilé les protestataires à des terroristes.
Le représentant républicain Mike Johnson, connu pour ses positions homophobes, a décrit le mouvement comme une « mobilisation haineuse contre l’Amérique », déclarant : « Je parie que vous verrez des partisans du Hamas et des antifas », à propos d’une organisation qui a récemment été qualifiée de « terroriste » par le président.
Exprimez-vous !
Dans un appel à la résistance, Chuck Schumer, le leader des sénateurs démocrates, a condamné les tentatives de Trump et des républicains de faire taire la voix du peuple. « Ne laissez pas Donald Trump et les républicains vous intimider et vous réduire au silence! », a-t-il partagé sur X.
Des appels au renom ellecheduled demonstrations d autres personnalités, comme Kamala Harris et l’acteur Robert De Niro, qui multiplie ses postes anti-Trump sur Facebook avec des T-shirts évocateurs de ses véritables opinions.
Trump, depuis son retour en janvier, a perturbé l’équilibre démocratique, laissant place à des remous dans la société. « Il enfreint totalement la loi et la Constitution », a exprimé Ashley, 37 ans, qui participait également à la manifestation.
Militaires et tensions politiques
Cette séance de mobilisation intervient alors que le gouvernement américain est dans une impasse budgétaire, tandis que Donald Trump déploie des soldats dans divers bastions démocrates, prétendument pour lutter contre l’immigration illégale et les crimes.
Un certain nombre de leurs actions sont programmées pour avoir lieu dans les villes où la Garde nationale a été envoyée, y compris à Washington, Chicago, ou Los Angeles, où un grand ballon à l’image de Trump en couche devrait être une des attractions de la parade.
La précédente journée de mobilisation avait attiré des célébrités comme Mark Ruffalo et Jimmy Kimmel — dont le talk-show a subi une suspension temporaire sous la pression de l’administration Trump.
